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 L'attaque de la volière

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Elisabeth Reilly
Asthartée Bridgestone
Le hibou chantant
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Le hibou chantant
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Le hibou chantant


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MessageSujet: L'attaque de la volière   L'attaque de la volière EmptyJeu 4 Avr - 11:58

Lundi 16 septembre - 7h30
    Les élèves à avoir entendu cet étrange bruit sourd en provenance du parc n'étaient pas nombreux. Le bruit réveilla quelques Gryffondor, fit se retourner dans leur lit certains Serdaigle, mais personne ne se doutait vraiment qu'il était arrivé quelque chose.
    Ce devait être un lundi comme un autre à Poudlard, le début d'une nouvelle semaine de cours, et pourtant, les premiers élèves à se rendre dans la Grande Salle pour prendre leur petit déjeuner furent accueillis par une étrange présence. Des centaines de hiboux s'étaient invités dans le château. Certes, il n'était pas rare d'en croiser un ou deux entre deux cours, mais ce matin là, presque tous les rebords des fenêtres étaient habités par deux ou trois hiboux. Mais c'est en se glissant à travers les grandes portes de la Grande Salle que l'étendue de la chose vous apparut très clairement. La salle du petit déjeuner était envahie. Les oiseaux étaient partout, sur les tables, sur les chandeliers, picoraient les petits pains, volaient des saucisses et déféquaient partout. Ils étaient incontrolables, et on avait beau les chasser, ils revenaient à la charge. Beaucoup d'entre eux avaient l'air apeuré, certains étaient même blessés et avaient du mal à voler. D'autres, confus, se cognaient partout et faisaient tomber les plats par terre.
    Personne n'était au courant de ce qui se passait, mais certaines rumeurs circulaient déjà : la volière aurait été complètement détruite, et les hiboux n'auraient eu d'autre choix que de venir se réfugier ici. On parlait aussi d'une attaque, qu'on allait devoir se défendre pour protéger le chateau de malfaiteurs, ce qui effrayait surtout les premiers années. Mais aucun professeur n'était là pour confirmer ces dires, ils étaient étonnement tous absents, laissant les élèves pour l'instant se débrouiller seuls contre ces hiboux voraces et choqués.
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Occlumens

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MessageSujet: Re: L'attaque de la volière   L'attaque de la volière EmptyDim 7 Avr - 11:01

Ce matin là, après avoir passé une nuit blanche à me tourner et retourner dans mon lit, je me rendis dans la grande salle, pas du tout réveillée. Je m'assis à la table des Serpentards (la meilleure des tables soit dit en passant !), et je me servis du jus de citrouille, m'endormant à moitié. Bien sûr, si j'aurais passé une meilleure nuit, je me serais immédiatement rendue compte de l'agitation qui régnait ici, mais hélas ! impossible pour moi de me rendre compte de ce qui se passait dans cette salle.
Un élève, que je ne connaissais (ou ne reconnu) pas, me lança :
"Hé ! T'as vu tout ces hiboux ? Apparemment la volière aurait été attaquée ! "
" Des hiboux... oui... il y a toujours eu des hiboux dans cette salle...", lui répondis-je en gromellant, croyant être à moitié dans un rêve.
Soudain, je sentis quelque chose de chaud et de poisseux atterrir sur ma tête. Quand je vis les regards moqueurs de certains de mes camarades, je me rendis (enfin !) compte que quelque chose ne tournait pas rond. Je levai les yeux, et découvris des tonnes et des tonnes d'hiboux, et là, je remarquai une chouette effraie juste au-dessus de ma tête, qui me regardait d'un air plutôt satisfait.
Tout à coup, je compris. Aaaaah par Merlin ! Ça voulait donc dire que cette idiote de chouette.... avait..... sur MA tête !!... comment avait-elle osé ?! Je me levai d'un bond, comptant me venger, et surpris de nombreux regards étonnés dans ma direction. Oups, je passais pour la cruche de service là !
Je dis, d'un ton ironique : "Il faut croire que la nouvelle mode à Poudlard consiste à se promener avec de la crotte d'hibou sur la tête ! "
Puis, je partis d'un pas que je voulais assuré dans mon dortoir afin d'enlever cette horreur de mes cheveux, me jurant qu'un jour je me vengerai de cette chouette !
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Elisabeth Reilly

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MessageSujet: Re: L'attaque de la volière   L'attaque de la volière EmptyMar 9 Avr - 9:07

Les premiers jours à Poudlard avaient été assez difficiles pour Elisabeth qui ne se sentait pas vraiment à sa place, un peu déboussolée et vraiment pas au niveau des autres élèves. Même si elle avait remarqué qu’en cours, elle n’était pas spécialement à la traîne, elle avait l’impression qu’à chaque fois qu’elle parlait avec quelqu’un, il y avait des références au monde des sorciers qu’elle ne comprenait pas. Elle avait beau faire ses devoirs très sérieusement et passer une grande partie du temps libre qu’elle avait à lire et relire divers livres de cours ou trouvés à la bibliothèque, ce n’était jamais assez pour la jeune Serdaigle qui ne supportait pas cette situation qu'elle trouvait inconfortable. Etre la meilleure ne devait pas être optionnel! Pourtant celle-ci ne se décourageait pas et après le beau week-end qu’ils avaient eu, elle s’était levée aux aurores, déterminée et positive, prête à tirer le meilleur profit des cours de la journée.
A 7h30 elle sortait donc de sa salle commune lavée et habillée, longea le couloir qui menait jusqu’aux escaliers qu’elle descendit avec bien plus d’aisance que les premiers jours.

Arrivée au 5ème étage, la jeune fille fut arrêtée nette dans son élan par une fiente de hiboux. Quelques centimètres de plus et cette chose dégoûtante finissait sur sa tête. Elle leva les yeux, plutôt énervée et vu plusieurs oiseaux voler en cercle au dessus d’elle. Elisabeth n’avait jamais remarqué qu’ils volaient comme cela dans le château, mais cela ne lui parut pas particulièrement bizarre, sûrement encore quelque chose qui était évident pour tout le monde mais nouveau pour elle… Elle avait de toute façon vu trop de choses bizarres dans cette école pour s'en formaliser. Quelques minutes plus tard, elle arriva dans le grand hall d’entrée et se dit que décidément ce matin, il y avait beaucoup de hiboux partout, qu'elle n'aurait quand même pas pu louper ça si ça avait été pareil les autres matins. Avec un petit regard en coin vers le plafond, en espérant ne pas avoir à refaire à des excréments d’oiseaux de si bon matin, la jeune fille se faufila jusqu’à la Grande Salle.

Le spectacle était désolent. Les hiboux avaient envahi l’espace comme les pigeons autour de ses vieilles dames tristes qui leur donnent à manger dans les espaces publiques de Londres. Où qu’elle regarde, Elisabeth les voyait voler ou posés dans tous les recoins de la salle et surtout sur les grandes tables à picorer dans les succulents petits déjeuners servis sur les 5 grandes tables. Son premier réflexe fut de chercher des yeux le directeur ou un professeur, une tête connue et représentant l'autorité mais ne vu personne. Ne sachant trop quoi faire la jeune Serdaigle resta le dos collé contre le mur près de la porte d’entrée et demanda à l’élève à coté d’elle :

- Mais que ce passe-t-il ?
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Oxalide Ravenhowl
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MessageSujet: Re: L'attaque de la volière   L'attaque de la volière EmptyMar 9 Avr - 10:05

    Oxalide fut de ceux qui entendirent l'étrange bruit en provenance du dehors, car, tout comme Elisabeth, la jeune Serdaigle s'était levé tôt. Oxalide était toujours très matinale, elle aimait le calme qui régnait dans le château durant les premières heures après le lever du soleil, et en profitait aussi pour faire ses devoirs, ou réviser les cours qu'elle allait attendre la journée. La Serdaigle était assise dans un haut fauteuil de la salle commune, un gros livre sur l'histoire de la magie en mains, lorsqu'elle entendit ce fameux bruit. Elle releva la tête, les sourcils froncés pour écouter, mais il n'y eu pas de suite, du coup elle se reporta bien vite sur son livre.
    Quelques temps après, elle vit Elisabeth traverser la salle commune, bien matinale elle aussi. Oxalide décida de la suivre, mais le temps de ranger tout le bordel qu'elle avait déjà mis dans la salle commune, des plumes et des parchemins étaient éparpillés partout au milieu de livres ouverts ou laissés empilés, Elisabeth avait déjà pris pas mal d'avance. Oxalide essaya de la rattraper, mais ce ne fut qu'une fois devant les portes de la Grande Salle qu'elle réussit a se trouver a sa hauteur.

    - Mais que ce passe-t-il ? s'ecria Elisabeth.

    Oxalide avait été tellement concentrée a ne pas perdre de vue la jeune Serdaigle qu'elle n'avait absolument pas remarqué que quelque chose ne tournait pas rond. Elle se rendit alors compte de l'étrange brouhaha qui régnait dans la Grande Salle. Ce n'était pas l'habituel bruit de dizaines d'élèves en train de bavarder, ni des tintements de fourchettes ou de couteaux que l'on utiliseraient pour manger, mais plutôt un grand bruit confus mélangeant des bruits de vent et... des cris d'oiseaux ? Oxalide releva soudainement la tête pour voir des centaines de hiboux voler dans tous les sens en poussant de grands cris de détresse. La Serdaigle ne pût s'empêcher d'ouvrir grand la bouche, complètement abasourdie.
    Elisabeth avait posé une bonne question, a laquelle Oxalide ne pût répondre que par cet air béat.
    Puis, tout d'un coup, alors qu'Oxalide était encore relativement sous le choc devant un tel spectacle, un oiseau en particulier se détacha du groupe, et se dirigea vivement vers Oxalide. La Serdaigle n'eut même pas le temps de penser a son hibou, Conciliabule, de s'inquiéter pour lui, que celui ci se trouvait déjà dans ses bras, apparemment soulagé. Il avait foncé droit sur sa maîtresse a une telle vitesse que lorsqu'Oxalide récupéra l'oiseau dans ses bras, elle fit un pas en arrière. Le petit hibou était tout tremblant, et il lui manquait beaucoup de plumes.
    Oxalide alla se mettre a l'abri dans une des grandes alcôves de la Grande Salle pour calmer et rassurer son petit hibou, et se protéger des éventuelles crottes d'oiseaux.

    - Chut, chut... calme toi, doucement !

    Conciliabule était blotti contre Oxalide, la tête enfouie dans les plis de sa robe de sorcier, comme pour ne pas voir ce qui se passait autour de lui, comme pour se cacher, et il ne voulait apparemment plus s'en aller. La Serdaigle lui faisait de gentilles gratouilles sur le haut de la tête pour le rassurer tout en scrutant la Grande Salle a la recherche de son père. Mais il n'était pas la, et la Serdaigle lui en voulait un peu pour ça. Il était vraiment médiocre comme père, et il n'assumait pas non plus son rôle de directeur !
    Oxalide avait bien l'intention de savoir ce qui s'était passé, aussi elle décida d'attendre que son père ou n'importe quel professeur arrive pour leur donner des explications. Ça lui laissait le temps de calmer son petit oiseau.
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MessageSujet: Re: L'attaque de la volière   L'attaque de la volière EmptyMar 9 Avr - 16:00

C'était repartit pour une troisième semaine de cour. Klaus se sentait très à l'aise à Poudlard, il avait beaucoup d'amis et il se plaisait à visiter le château. Mais aujourd'hui était une journée très spéciale et Klaus l'avait comprit tôt le matin lorsqu'il fut réveillé par un bruit assez important. Certes le bruit l'avait réveillé, cependant il n'avait pas juger utile d'aller voir par lui même tout simplement parce qu'il était trop crevé pour daigner se lever.
Le garçon ayant malheureusement le sommeil relativement léger, il était debout à 6h30 pétante, et avait passé près de trois quart d'heure dans la douche à penser à ce bordel qui lui avait plombé sa nuit. Klaus était de ces rares personne à émettre une hypothèse sur tout et à ne laisser aucun détail à la traine. Une habitude qui avait parfois le mérite d’être utile. Finalement il en vient à la conclusion que le Kraken habitant soit disant le lac du château s'était mit à faire une crise de claustrophobie et à taper sur le fond du lac.

Bien propre, il entreprit de descendre les escaliers avec des camarades de Gryffondors et quelques Serdaigle pour aller petit déjeuner dans la Salle Commune.
Lorsqu'il pénétra dans la Salle il cessa de croire en l'existence du Kraken et se jura de ne plus jamais rester des heures dans une douche à s'inventer des histoires et autres faribole alors qu'il était encore en train d'émerger d'une mauvaise nuit.
Il sentit une pression sur son épaule droite et remarqua la présence de son corbeau : Zatch. Il avait des plumes de hiboux dans son bec et Klaus décida de ne pas relever cet étrange détail. Il s'assit à la table avec les autres Gryffons et s'incrusta dans une des nombreuses conversations traitant de l'étrange bordel ambiant. En quelques secondes il connaissait déjà toute les rumeurs. Il semblerait que les professeurs étaient introuvable, que les hiboux et chouette avaient envahit les lieux (détail peu visible) et que la fiante d'oiseau sur la tete était la nouvelle mode des filles de Serpentard. Le garçon ne s'attarda pas sur cette dernière rumeur assez déroutante et imagina plutôt un plan machiavélique pour découvrir la vérité sur cette étrange affaire. Klaus paria un gallion avec un élève plus âgé qui pensait qu'il n'était pas capable de passer une annonce générale devant tout le monde. Erreur monumentale de la part du parieur, Klaus se leva sur la table et pointa sa baguette sur son cou en murmurant un sort d'amplification de voix.

" - Excusez moi... "

La plupart des élèves continuait de parler et de voguer à leurs occupations en ignorant le jeune homme. Résolus à passer son annonce, Klaus insista.

" - EXCUSEZ MOI ! "

Tout le monde se tut, à la fois ébahit et intéressé par le jeune homme. Klaus eut un sourire triomphant et il entama son discoure.

" - Mesdames, Messieurs... "

Il effectua une légère révérence, toujours avec un sourire.

" - J'ai l'honneur de vous annoncer que Poudlard est noyé dans la merde de pigeon, et que bien entendus, les profs ne sont même pas là pour nous fournir une explication... Hum, Concrète. "

Il faisait voguer son regard un peu partout dans la pièce en marquant une pause. Les élèves étaient visiblement captivés et attendaient la fin de l'argumentation du jeune, ils étaient tous en attente de réponse.

" - Alors moi, je peux peut être vous aidez... Je pense qu'une bonne partie d'entre vous a entendu le grabuge pendant la nuit, non ? "

Beaucoup d'élèves de Gryffondors et de Serdaigle poussèrent des bruits d'approbation, et de plus en plus le publics était captivée par Klaus.
Celui ci se mit à marcher les bras croisé, en évitant soigneusement les plateaux de nourriture.

" - Avec tout ces volatiles dans la salle il faut être demeuré pour ne pas comprendre qu'il s'est passé quelque chose à la volière, peut être quelque chose de très grave, peut être même l’avènement de quelque chose de terrible ! "

Certains élèves sursautèrent, Klaus commençait à semer le doute dans la pensées des élèves. Une action qu'il regretterait tôt ou tard.

" - Les professeurs pensent peut être nous cacher la vérité, mais ils ont tord ! Nous ne nous laisserons pas faire. "


Klaus sauta de la table et se dirigea vers la porte de la Grande Salle. Il termina son discoure avec une voix forte et un bras en l'air.

" - Alors levez vous élèves de Poudlard ! Et faites quelque chose ! Qui veux en savoir plus me suivent, je vais à la volière. "


La fin de cette phrase fut le début du chaos général. Les élèves criaient et couraient dans tout les sens. Le vacarme causé par les oiseaux n'était rien comparé à celui provoqué par les paroles de Klaus. Une bataille de poridge débuta en même temps qu'une partie des élèves investissaient le parc pour faire savoir aux professeurs qu'ils étaient là et qu'ils voulaient des explications.
Klaus lui, marchait tranquillement en direction de la volière le sourire aux lèvres. Tout sa faisait partie de son plan, l’anarchie qui régnait maintenant dans l'école permettrait à Klaus d’enquêter tranquillement sur l'affaire sans se faire déranger par le personnel éducatif. Zatch piaillait sur l'épaule de Klaus, lui aussi avait l'air heureux.
Quelques élèves suivaient le garçon, apparemment il n'était pas le seul à vouloir en savoir plus.

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Asthartée Bridgestone
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MessageSujet: Re: L'attaque de la volière   L'attaque de la volière EmptyMer 10 Avr - 13:22

Une fois débarrassée de cette horrible crotte d'oiseau, je me rendis à nouveau dans la grande salle pour terminer mon petit déjeuner et retrouver mes camarades afin de bien montrer mes cheveux de nouveau propres et brillants.
Alors que je remontais les marches qui descendaient jusqu'aux cachots, j'entendis une voix forte et puissante, qui parvenait jusqu'à mes oreilles. Intriguée, je me hâtai de pousser la porte qui conduisait à la grande salle, et je constatait, stupéfaite, qu'un élève était monté sur une table et scandait des paroles incitant à une "révolution" ou à une idiotie du meme genre.
Je m'approchai, et constatai que le guignol qui était monté sur cette table était le casse-pied de mon cours de soins au créatures magiques. Ciel ! Encore lui ! Toujours prêt à tout pour qu'on le remarque !
" Avec tout ces volatiles dans la salle il faut être demeuré pour ne pas comprendre qu'il s'est passé quelque chose à la volière, peut être quelque chose de très grave, peut être même l’avènement de quelque chose de terrible ! Les professeurs pensent peut être nous cacher la vérité, mais ils ont tord ! Nous ne nous laisserons pas faire. Alors levez vous élèves de Poudlard ! Et faites quelque chose ! Qui veux en savoir plus me suivent, je vais à la volière ." Criait-il, levant un bras en l'air.
Je soupirai, agacée. Pourquoi ces satanés griffondors devaient-ils toujours tout exagérer ?
Il se dirigea vers la porte, se prennant sans doute pour un de ces héros mythiques qui combattent le mal et les démons. Pathétique.
Cet imbécile avait créé un désordre pas possible dans la grande salle, et il était impossible même de s'y entendre penser... (je failli même me prendre un plat de porridge sur mes cheveux, qui avaient déjà assez souffert comme ça !)
Je constatais néanmoins que quelques eleves prennaient le parti du rouge et or, et le suivaient à la volière pour découvrir ce qu'il s'y passait.
J'allais tourner les talons pour rejoindre mes camarades (et en profiter pour cracher du venin sur cet inconscient) quand une meilleure idée me vint à l'esprit.
" Evans. Je viens avec toi. "dis-je en tentant de masquer mon sourire sournois.
Quelle bonne idée j'avais eu là ! En suivant cet idiot, j'allais découvrir ce qui se passait là-haut, j'allais augmenter ma côte de popularité chez les griffondors, et (le top du top !) je dénoncerai ce casse-pied d'Evans aux professeurs si jamais nous nous faisions prendre (ce qui lui attirerait sans aucun doute des ennuis !)
Je suivis donc le petit groupe qui s'était formé en direction de la volière, réfléchissant sur les mauvais coups que je pourrais encore faire en route (il faut bien s'amuser dans la vie !). [i]
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Erzo Fishman

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MessageSujet: Re: L'attaque de la volière   L'attaque de la volière EmptyMer 10 Avr - 16:51

Spoiler:

Erzo c'était levé tôt ce matin, une bonne insomnie lui avait remit les idées en place. En fait il avait parcourut en long en large et en travers à peu près tout les sujets qui lui passaient en tête. Jusqu'à ne plus en avoir... de sujet, hein! Pas de tête. Oui bon il n'avait pas de tête... Enfin cela varié d'une personne à l'autre, non? Pourquoi se fiait à un détail qui changer suivant les dimensions parrallèlles qu'était l'esprit des gens, hein? Il savait plus ce qu'il pensait et deviner que la journée de cours allait être difficile déjà qu'il se souvenait plus comment il était arriver à cette réfléxion.


Il arriva dans la salle avec l'envie casi-irrépréssible de prendre un bon petit déjeuner et de commencer au moins la journée avec l'estomac remplit. parce qu'à défaut de remplir sa tête (qu'il en ai ou pas ) il fallait bien remplir son ventre en cette heure. C'était la logique des choses, manger ou être manger... Non ça c'était la loi de la jungle. Enfin la ville est elle une jungle urbaine? Peut-être.


Erzo arriva dans la grande salle avec plein de gens et de hiboux en train de brailler de toute par:

"Je dors encore et je vais me réveiller, toutes mes pensées appartiennent à un rêve."

Il parraissait que quand on prenait conscience qu'on rêver on pouvait se réveiller. Erzo essya bien. Il y arriva pas.
"-Bon ben on va continuer à vivre ce rêve alors."

Une fiente de hiboux attérit à ses pieds.


"Aurai-ce une voleur symbolique particulière? Mon inconscient essayerait de me signalait quelque chose? QUe je me fait arrêter dans ma tâche par des fientes où que je suis une fiente? Ou plutôt que je me perçoit comme tel au fond de moi?"

Il vit Elisabeth il avait pas vraiment vu la jeune fille depuis l'autre jour, et il s'étonna d'ailleurs que celle-ci soit dans son rêve. Elle était avec Oxalide. Il rêvait de poudlard AUjourd'hui.... Etrange rêve, visiblement son insomnie avait endommagé une partie de son cerveaux.

-Bonjour à vous gente dame! Une belle après-midi où il pleut des hiboux n'est-ce pas?

Certes la phrase n'avait absolument aucun sens, mais il attendait impatiement à ce que son rêve (donc son inconscience) lui réponde. Un gryffondor qu'il avait déjà vu vérocifiait qu'il fallait aller à la volière. La volière? Chouette (si on peut dire) des zoziaux.

Il parlait bien quand même à travers les autres dans ses rêves,

Spoiler:
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Elisabeth Reilly

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MessageSujet: Re: L'attaque de la volière   L'attaque de la volière EmptyJeu 11 Avr - 10:29

Oxalide semblait aussi abasourdie qu’Elisabeth par le spectacle qui s’offrait à elles. La jeune fille leva son regard, la bouche grande ouverte, ébahie de trouver autant d’oiseaux dans la Grande Salle. D’ailleurs elle ne répondit pas à la petite fille qui se trouvait à coté d’elle. Pourtant sa seule présence rassura cette dernière qui aimait beaucoup Oxalide. Bien que celle-ci fasse assez jeune pour son âge et ne soit pas plus grande que la 1ère année, elle la voyait comme un modèle, c’était une jeune femme, plus une enfant et elle semblait savoir plein de choses. C’était après tout la première adolescente qu’elle avait vu faire de la magie et la première personne qui lui avait montré comment en faire ! En plus, Oxalide était toujours très gentille.

Mécaniquement, Elisabeth resta donc près de celle qu’elle estimait et en qui elle avait confiance. Même quand le hibou d’Oxalide vint chercher du réconfort auprès de sa maîtresse et que la jeune fille s’appliqua à le rassurer, occultant ce qui se passait autour, Elisabeth resta près d’elle. Elle était un peu attristée qu’elle ne s’occupe pas aussi d’elle mais ne chercha même pas à aller ailleurs, déterminer à rester collée à Oxalide jusqu’à ce que cette situation pas très rassurante s’arrange.

Puis une voix résonna :

- EXCUSEZ MOI !

Toutes les têtes alentour cherchèrent l’origine de ces paroles. Après quelques secondes, Elisabeth vit un élève de Gryffondor debout sur leur table, qui continua :

- Mesdames, Messieurs...
J'ai l'honneur de vous annoncer que Poudlard est noyé dans la merde de pigeon, et que bien entendus, les profs ne sont même pas là pour nous fournir une explication... Hum, Concrète.


Il faisait un peu l’intéressant mais Elisabeth ne trouvait pas ça très drôle. Elle avait un peu trop peur pour rigoler à cet instant. Et puis, le garçon prenait un malin plaisir à en rajouter :

- Avec tout ces volatiles dans la salle il faut être demeuré pour ne pas comprendre qu'il s'est passé quelque chose à la volière, peut être quelque chose de très grave, peut être même l’avènement de quelque chose de terrible !

Elisabeth dégluti. Elle ne savait plus si ces mots étaient prononcés sur le ton de la plaisanterie ou si quelque chose était vraiment arrivé. Elle se souvint d’un bruit qui l’avait vaguement réveillée à l’aube mais après un rapide coup d’œil à son réveil, elle s’était rendormie aussi vite qu’elle avait ouvert les yeux. Et si quelque chose de grave s’était vraiment passé ? Elle se rapprocha d’Oxalide, jusqu’à la toucher et s’appuya contre elle. Puis la 1ère année baissa un peu la tête comme si elle cherchait à se protéger.

Enfin, le Gryffondor, prenant un ton rebelle et entraînant, les incita à le suivre jusqu’à la volière. Certains élèves acquiescèrent, quelques uns commençaient déjà à le suivre, d’autres restèrent en place. Elisabeth, que la panique commençait à gagner, ne sachant que faire, décida de rester fidèle à son premier plan : suivre Oxalide. Elle regarda donc comment aller réagir sa camarade.

- Bonjour à vous gente dame! Une belle après-midi où il pleut des hiboux n'est-ce pas?

Elisabeth n’avait pas vu Erzo arriver et sursauta. Celui-ci avait un regard étrange et ses paroles l’étaient encore plus. Décidemment, ce lundi matin était vraiment trop bizarre pour la jeune sorcière. Elle ne put répondre à Erzo, muette d’étonnement et de peur, se retourna à nouveau vers Oxalide, les larmes lui montant aux yeux.
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Adam Ravenhowl

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MessageSujet: Re: L'attaque de la volière   L'attaque de la volière EmptyDim 14 Avr - 18:35



    Les élèves révoltés ne dépassèrent cependant pas les grandes portes du hall d'entrée. Ravenhowl et les professeurs étaient visibles au loin et arrivèrent bien vite au château. La robe grise du directeur était parsemée de sang, et de nombreuses plumes s'étaient plantées dans ses longs cheveux. Le groupe traversa la foule des élèves qui s'étendait de la grande salle au hall dans un murmure. Tout le monde avait hâte de savoir ce qui s'était passé, et ça, Ravenhowl le savait, c'était leur droit après tout.
    Le directeur avait les sourcils froncés et ne prêtait absolument pas attention aux murmures des élèves. Il ne disait rien non plus, comme s'il contenait sa rage. Pourtant, Adam était plus triste qu'en colère. Il portait déjà dans ses bras deux oiseaux blessés, mais il y en avait tant d'autres ! Tout en traversant le hall, il essayait de les soigner avec divers sortilèges. Un des deux hiboux qu'il portait pu d'ores et déjà s'envoler, son aile n'avait été que légèrement touchée. L'autre le regardait d'un air triste de ses grands yeux vides. Ravenhowl discernait difficilement la plaie tant il y avait du sang.
    En entrant dans la Grande Salle, le directeur leva les yeux au ciel. Il fut heureux de voir que beaucoup d'oiseaux avaient pu se réfugier dans l'école. Puis il baissa à nouveau son regard et faillit s'arrêter net en voyant sa fille qui s'était réfugiée dans une alcôve de la salle, son hibou dans les bras. Cette vue le déboussola un peu, mais il continua sa marche d'un pas qu'il voulait assuré.
    Le groupe d'enseignants arriva enfin sur la petite estrade où se trouvait les tables des professeurs. Le directeur prit de suite les devants, et n'eut même pas besoin de demander le silence pour annoncer d'une voix grave :

    - Les enseignants ici présents et moi même revenons tout juste de la volière. Je pense que vous vous en êtes douté vu le nombre de hiboux se trouvant dans le château : celle-ci a été attaquée ce matin. Nous avons pu évaluer les dégâts mais n'en avons pas encore trouvé la cause. Les murmures commencèrent à s'élever de nouveau, Ravenhowl y répondit : Non, non, la volière n'a pas été détruite, mais elle est très endommagée. Vous pourrez de toute façon vous en rendre compte vous même... De nombreux élèves voulurent d'ores et déjà sortir pour voir, le directeur les arrêta en étendant une main pleine de sang en avant et en leur disant : Un champ de protection a cependant été installé. Je ne veux voir personne entrer dans la volière, c'est dangereux. Les hiboux eux-même ne pourront pas y retourner, ils devront donc rester dans le château le temps que l'on trouve le coupable et seulement après nous pourront remettre leur maison sur pied. Certains élèves se regardèrent, pas très enchantés de devoir cohabiter avec ces bêtes à plumes. Ravenhowl fronça les sourcils, et pointa quelques élèves de sa main ensanglantée : Et je vous préviens tout de suite : le premier que je vois à embêter un hibou, à le déloger de l'endroit où il se trouve -même si c'est sur votre lit- recevra une heure de colle et 20 points en moins.

    Et Ravenhowl était très sérieux sur ce point. Pour la plupart des personnes présentes ici, que la volière soit attaquée, ce n'était pas plus grave que ça. Mais le directeur était complètement déchiré. Toutes ces pauvres bêtes ! Il aurait surement été moins inquiet si ça avait été une tour du château qui avait été attaquée. Le directeur soupira et reporta son attention sur le hibou qu'il avait toujours dans les bras. Il fallait qu'il se rende vite à l'infirmerie. D'ailleurs, ce n'était surement pas le seul oiseau blessé. Il allait avoir du travail cette semaine. Aussi, il essaya de faire court tout en se calmant :

    - Mais vous ne devez pas vous inquiéter, le château n'est pas attaqué, loin de là ! Nous allons tout mettre en oeuvre pour éclaircir tout ça, et, si ça se trouve, c'est juste un troll des montagnes qui jouait au bowling.

    Le directeur avait voulu détendre l'atmosphère, mais au final, et surtout pour les premiers années, parler de troll des montagnes n'était peut-être pas la meilleure chose à faire.

    - Aller, aller ; calmez vous maintenant. Les cours sont maintenus, alors préparez vous pour vous y rendre. Aucune excuse ne sera entendue.

    Les hiboux s'étaient un peu calmés et la plupart nichaient tranquillement sur les chandeliers ou sur les alcôves, repus de toute la nourriture qu'ils avaient pu chiper dans les assiettes des élèves. D'un coup de baguette, le directeur fit disparaître toutes les assiettes et les déchets sur les tables et par terre, et le buffet fut rempli de nouveaux plats. Quelques hiboux tentèrent bien de nouveau y piquer des saucisses, mais cette fois ci le buffet leur était inaccessible, Ravenhowl avait jeté un sort qui le rendait inaccessible à tout ce qui présentait des plumes.
    Puis le directeur se retourna vers les professeurs et leur donna quelques indications : ils allaient devoir veiller à ce que ça ne redevienne pas la foire ce matin dans la Grande Salle. Il leur demanda aussi de parler de cette attaque dans leurs cours, et d'inviter tout élève en possession de quelconque information à venir les raconter à un membre du personnel. Puis, Adam finit en leur disant qu'ils en reparleront dans son bureau.
    Le directeur tourna ensuite les talons et se dirigea d'un pas rapide vers la sortie, le petit hibou dans ses bras demandant des soins. Adam s'arrêta cependant près de sa fille pour lui demander si ça allait, mais repartit bien vite après s'être assuré qu'elle, et son hibou, n'avaient rien.
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Birdy de Windsor
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MessageSujet: Re: L'attaque de la volière   L'attaque de la volière EmptyLun 29 Avr - 10:41

A huit heure et de mie, ce matin de début de semaine, Birdy était rentrée en douce à Poudlard, ses escarpins dans les mains. Elle avait passé son dimanche soir à Pré-Au-Lard, à faire la fête en compagnie d'autres sorciers. N'ayant pas cours dans la matinée, elle comptait pouvoir se reposer en paix, après avoir pris un bon petit déjeuner pour éponger l'alcool dans son estomac. Seulement, dès son arrivée dans le parc, elle aurait dû comprendre que quelque chose clochait. Déjà, un petit groupe de professeurs se précipitaient vers la volière, l'air accablés. Mais ce détail passa au dessus des pensées de la jeune fille alcoolisée. Un second détail aurait pu lui mettre la puce à l'oreille : la forte présence de hiboux dans les couloirs du château. Mais là encore, la seule chose qui lui importait était de bien fermer sa cape, afin qu'on ne voit pas la robe à pailettes qu'elle portait au lieu de son uniforme. Une fois sûre que seul son maquillage pouvait alerter les professeurs de son état actuel, elle entra dans la grande salle où le vacarme et la cohue troublaient le calme habituel.

Que diable pouvait-il se passer ? Les élèves courraient dans tous les sens, cherchant à éviter des chouettes et des hiboux qui volaient librement dans la grande salle et déféquaient dans tout les recoins de la pièce. Il y avait des cris, des hurlements, des ululements de panique, c'était l'anarchie dans la salle où le petit-déjeuner n'était même pas servit ! Parmi cette agitation, un élève de gryffondor était debout sur l'une des tables, un petit groupe à ses pieds, l'écoutant avec attention.

«  Alors levez vous élèves de Poudlard ! Et faites quelque chose ! Qui veux en savoir plus me suivent, je vais à la volière. »

Aussitôt, les élèves se mirent à courir en même temps que le sorcier vers la sortie de la salle, mais ils furent arrêtés par le directeur en personne, suivi de quelques professeurs. Birdy, qui se tenait juste devant lui, s'écarta pour aller se cacher. Le calme se fit au fur et à mesure, uniquement troublé par les cris des oiseaux apeurés. L'état du dirigeant de Poudlard faisait peine à voir, se dit l'adolescente. Il était recouvert de plumes, et quelques fientes venaient parsemer sa tenue, dans ses bras, deux hiboux en piteux état. Elle écouta comme le reste des élèves présents, les explications et indications du directeur. Devoir cohabiter avec les hiboux !? Hors de question ! La sorcière, se dit qu'elle devrait retourner au plus vite dans le dortoir des filles de Serpentard pour fermer sa chambre à clé, elle ne voulait pas qu'un oiseau tente de faire de son rat son dîner.

Cependant, un détail avait retenu l'attention de la jeune fille « Je ne veux voir personne entrer dans la volière, c'est dangereux. » Le danger, ça la connaissait, et qu'est-ce-qu'une ruine pouvait avoir de dangereux ? Dans l'esprit embrumé de Birdy, il n'y avait qu'une chose à faire, aller tâter le terrain... Bien sûr que non, les élèves ne craignaient rien, ça devait être une ruse du corps enseignant de Poudlard, pour tenir à l'écart les adolescents d'une source de distraction. C'est vrai quoi, mener une enquête, ça peut faire passer le temps. Il fallait qu'elle aille sur les lieux du crime !Mais seule, ça serait ennuyant... Il lui faudrait au moins quelques élèves avec elle, car, si ça finissait mal, elle aurait au moins de la compagnie pour passer sa retenue en paix.

Birdy observa le gryffondor qui s'était levé tout à l'heure, d'un côté la rivalité entre sa maison et la sienne l'empêchait d'aller le voir, mais d'un autre côté, il avait l'air suffisamment « preneur de risque » pour accepter de la suivre. Elle alla donc à sa rencontre, en même temps que le directeur s'en allait suivis des professeurs. A quelques pas du jeune homme, elle prit quand même la peine de s'ébouriffer les cheveux pour leur donner une allure acceptable, et mit un bonbon à la menthe dans sa bouche pour ne pas trop sentir l'alcool. Une fois devant le rouquin, elle fit son plus grand sourire et lui proposa de sa plus belle voix charmeuse :

« Ça te tente de pas écouter notre bon vieux Ravenhowl ? La plupart des professeurs vont devoir donner leur cours, et lui sera bien trop occupé pour se préoccuper de ce que font ses élèves, la voie sera libre à la volière, on risque rien ! »

Elle fit craquer sa nuque en fixant le gryffy droit dans les yeux, attendant une réponse ou une réaction quelconque de sa part.
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