Alliance (provisoire ?) dans la foret interdite ~avec Klaus Evans~

Mercredi 18 Septembre 1991, à 20h50

J'étais assise, les jambes ramenées contre ma poitrine, contemplant rêveusement le soleil rouge sang qui se couchait sur la Foret Interdite.

Me sentant opprimée dans le brouhaha incessant de la salle commune, j'avais décidé de m'éclipser momentanément et de savourer un moment de solitude.

Je sortis ma baguette, et machinalement, je commençai à créer de petits feux rouges, verts et bleus, que je commençai à animer et à faire bouger autour de moi.

Je jetai un coup d'oeil en direction de la Foret Interdite, me demandant quelles sortes de créatures y vivaient... sûrement d'effroyables insectes, songeais-je en frissonnant.
Mais il devait également y avoir multitudes d'ingrédients rarissimes, comme des racines d'asphodèle, des limaces à cornes, du polygunum... ah ! Exploiter cette foret serait une source de profit non négligeable ! Enfin bref.

Finalement être seule ici était tout de même un peu lassant, je n'avais personne avec laquelle je pouvais me vanter et montrer ma supériorité, ce qui était nécessaire pour une fille de mon rang et de mon apparat. Je devrais peut-être retourner à l'intérieur...

Je me levai, et jetai un coup d'oeil en direction du château. Tiens... j'avais repéré une silhouette qui se dirigeait dans ma direction... était-ce un élève ? Un professeur ? Un ami ? Un ennemi ? Et que venait-il faire par ici ? Je plissai les yeux, essayant de deviner malgré l'obscurité ambiante qui pouvait être cette personne...
Je lançai prudemment :

" qui est-ce ? " tout en dirigeant ma baguette vers l'inconnu, prête à m'en servir en cas d'attaque.

Invité

Quoi que l'on dise, la foret interdite était très belle, surtout la nuit. Elle brillait de mille lueur, sans doute émit par des bestioles que Klaus n'imaginait même pas exister. Comment une si belle merveille de la nature pouvait être interdite ? Surtout qu'on racontait qu'il y avait des licornes, " C'est sympa les licornes. " pensait Klaus en observant les bois par la fenêtre de la salle commune des Gryffondors. Aujourd'hui Klaus avait envie de sortir. De prendre l'air, il était mélancolique et il ne savait pas pourquoi. Il attrapa un manteau et entreprit d'emprunter son passage secret spécial sortie nocturne, celui derrière une tapisserie de la salle commune. Il prit garde à ce que personne ne l'observe - il tenait vraiment à ce passage - et fit glisser sa baguette sur les motifs de la tapisserie. Un petit courant d'air se fit sentir et délicatement Klaus souleva la tapisserie et se glissa derrière en prenant soin d'activer l'interrupteur permettant de refermer le passage. Il se positionna sur la plateforme et chuchota sa destination " Rez-de-chaussée". La plateforme fila lentement vers le bas, tournait à droite, à gauche, remontait et redescendait. Une fois arrivé, Klaus quitta la plateforme et sortit du passage. Le passage ne le mener jamais au meme endroit de l'étage demandé, de cette manière il restait totalement secret, d'autant plus qu'il était impossible de le prendre en sens inverse. Il se faufila à travers une tapisserie pour sortir du passage - de l'intérieur, on pouvait voir à travers la tapisserie et ainsi voir si quelqu'un arrivait - et se précipita dans le hall. Il ouvrit la porte délicatement et sortit de l'enceinte du château.
Devant lui, une jeune femme portait les armoiries de Serpentard. Klaus sourit, il la reconnut instantanément. Asthartée Bridgestone était une personne qui fascinait Klaus. Elle était le cliché de la petite fille orgueilleuse, intolérante et exigeante d'une grande famille de sang pur. Pourtant elle n'était pas celle qu'elle prétend être et Klaus le savait, en fait il l'avait sut à la seconde ou elle avait croisé son regard. Intelligente, voir brillante, le jeune était sure et certain qu'on pouvait tirer du bon de cette fille.
Il se mit à la suivre discrètement. Jusqu'à ce qu'elle se fut assise. Le jeune homme entreprit alors une marche plus rapide en direction de Bridgestone.
Mais celle ci se retourna et prit peur, elle leva sa baguette et se mit sur la défensive en lui abdiquant de se présenter. Klaus se mit à rire calmement. Pour conserver un air cool et sure de lui, il passa à coté d'Astarthée sans s’arrêter.

" - Reste pas ici tu vas choper froid ! "

Il était absolument certain que la jeune femme allait s'indigner, se plaindre, pour finalement le suivre vers sa destination : la foret interdite. Si bien qu'il continua de parler sans se détourner.

" - Tu crois que c'est si dangereux ? Moi je pense qu'on ne risque rien. Après tout ont est tout deux des sorciers de première classe c'est ça ? "

Klaus arriva enfin à la lisière de la foret. Il pouvait entendre le hululement des hiboux qui avaient trouvé refuge dans les arbres à cause de l'incident de la volière. Klaus eut un petit pincement au ventre. La foret était bien plus effrayante de près que de loin et il se rassura en pensant que le courage n'était pas le fait de n'avoir peur de rien, ça c'était les imbéciles, mais d'arriver à surmonter ses peurs.
Il chuchota le sort Lumos Maxima et fut étonné par l'énergie avec laquelle sa baguette éclairé. Il faut croire que l'adrénaline le rendait bien performant, lui et sa baguette qui avait l'air d’être aussi sur le coup pour une fois.
Elle était tout aussi ravie que son maitre et le montrait bien, chose rare pour le sureau.

" - Je passe devant si tu veux. "

Dit il en regardant Bridgestone dans les yeux, avec un sourire plutôt sincère cette fois.

" Qui est-ce ? "
Un petit rire me répondit... je déglutis, me demandant qui était le psychopathe qui se baladait dans l'enceinte de l'école, et imaginant les pires tortures qu'il pourrait m'infliger.

Je murmurai : " Lumos , souhaitant voir le visage de mon agresseur avant de mourir... Une faible clarté illumina la personne devant moi, et je découvris des cheveux auburn et des yeux chocolats qui illuminaient un visage rieur, que je reconnu aussitôt.
" Evans..., sifflai-je entre mes dents.

Ce dernier passa d'un pas nonchalent près de moi, se riant sans doute d'effrayer les pauvres personnes innocentes (dont moi) et me dit, sur le ton de la conversation : " Reste pas ici tu vas choper froid !" j'haussai les épaules, décidant de ne pas trop m'enerver contre lui.

" Te moques pas de moi Evans, depuis quand tu te soucies de ma santé ? "

Le gryffondor, sans même me lancer un regard, continua son discours : " Tu crois que c'est si dangereux ? Moi je pense qu'on ne risque rien. Après tout ont est tout deux des sorciers de première classe c'est ça ?".

Je raillai : " haha le "on" était de trop ici. JE suis une sorcière de première classe... toi par contre, ça reste à prouver ! Mais si tu veux te rendre dans la forêt interdite et te faire dévorer par je ne sais quelle bestiole, vas-y, ça ne me dérange pas ! Mais compte pas sur moi pour ramasser les morceaux ! "

Le jeune homme continua d'avancer jusqu'à la lisière des bois , qu'il éclaira à l'aide d'un Lumos Maxima. Mais quel idiot ! Il se tourna vers moi, me sourit largement en me regardant droit dans les yeux et me lança : " Je passe devant si tu veux. "

Ok. Il me prenait pour une trouillarde et une débile profonde. Il voulait voir qui était le plus fort (ou plutôt la plus forte) ? Eh bien il en prendrait plein la vue !
Un petit sourire arrogant plaqué sur le visage, je m'avancai d'un pas assuré vers la lisière de la foret, et suivis le rouge et or dans les tréfonds de ces bois, comptant lui faire la plus grande frayeur de sa vie.

Je grommelai : " tu sais au moins où tu te diriges Evans ? J'ai pas envie de rester coincée là des heures parce qu'un pauvre idiot m'a trainée je ne sais où ! "

Invité

" - T’inquiète pas, je te laisserais pas te faire bouffer. "

Le jeune homme lança un petit enchantement sur le groupe. Celui du fil d'Arianne, il permettait une fois activé, de pouvoir suivre son chemin exacte en sens inverse (d'où son nom) à l'aide d'une petite bande scintillante sur le sol.
Klaus marchait d'un pas assuré et s'enfonçait de plus en plus dans la foret interdite, talonné par la très ronchonne Asthartée.
Il pouvait remarquer ça et là des champignons aussi gros que lui, ainsi que des plantes plus étranges les unes que les autres. Bientôt, on ne voyait même plus le ciel tellement les arbres étaient haut et dense, pourtant une lumière sombre et ambiante éclairé les bois. Un phénomène étrange que Klaus ne sut expliquer.

" - J'ai entendu dire qu'il y avait des vampires ici. "

Coïncidence ou pas, c'est à ce moment précis que Klaus remarqua un gros buisson bouger, le garçon l'éclaira et se persuada de tout son cœur que c'était un blaireau.
L'ambiance était tendu, Astarthée n'était visiblement pas à son aise avec le Gryffondors. Celui ci profita cependant de l'occasion pour la confronter à quelques problème.

" - Alors comme ça tu es issue d'une famille de sang noble. Ça a pas du être facile tout les jours je suppose. "

Klaus prenait parfois un air sérieux, ce qui ne lui ne l’empêchait pas d’être dénué de tact.
Autant profiter de cette petite escapade pour en savoir plus sur la jolie mais venimeuse Serpentard. Elle l'intriguait, il ne comprenait pas comment quelqu'un pouvait être aussi irritant de son plein gré - mise à part pour Hewlett, mais lui il ne compte pas -.
Surtout qu'il en avait entendu des vertes et des pas mures sur les Bridgestone, cependant Klaus n'était pas du genre à se fier aux rumeurs et ne prit aucun de ces racontars pour compte.

Astarthée avait à peine répondu à Klaus, que quelque chose bougea VRAIMENT à coté d'eux. Le jeune homme pointa sa baguette en direction du bruit. C'était en direction d'un petit coin vallonné - la foret était tout, sauf plate - jonché entre deux arbres. Ils virent tout deux quelque chose de très rare : une Licorne.

" T’inquiète pas, je te laisserais pas te faire bouffer. "
Merci, je sais très bien me défendre seule ! (Quoique si cet imbécile se faisait manger à ma place, ça ne serait pas pour le déranger...)
Je me contentai de lui faire un regard mauvais tandis qu'il pratiquait l'enchantement du fil d'Ariane. Mmh... plutôt pas mal pour un Gryffondor sans cervelle...

Nous nous enfoncions de plus en plus profondément dans la foret, Evans discutant (tout seul) de tout et de rien : " blablablabla... il parait qu'il y a des vampires par ici.... blablablabla ".
Merlin ! Que ce bavardage incessant m'importunait !

Au moment meme où je faillis crever les yeux du rouge et or pour lui faire comprendre explicitement que je désirais qu'il se taise, il me montra du doigt un buisson. Un buisson qui bougeait. Je deglutis difficilement, et reculai de quelques pas, prête à m'enfuir en cas d'attaque. De ce buisson surgit quelques instants plus tard un blaireau, tandis qu'Evans me regardait étrangement. Génial, cette stupide bestiole me faisait passer pour la lâche de service... (tiens, un manteau en peau de blaireau ne serait pas pour me déplaire, histoire de me venger de cet animal !)

Je me remis en route quelques secondes après, le temps de reprendre mes esprits, mon camarade à mes cotés.
Je regardait du coin de l'oeil le jeune homme, ne sachant pas vraiment que faire et de quoi parler.

Ce dernier, avec son tact habituel, me lança :
" Alors comme ça tu es issue d'une famille de sang noble. Ça a pas du être facile tout les jours je suppose."
Génial, monsieur désirait maintenant jouer le rôle du psychologue !
Je levai les yeux aux ciel et répondis, l'air de rien : " Je ne vois pas du tout de quoi tu veux parler. "

Je venais de dire ces mots, quand tout à coup Evans me fit signe de ne plus bouger et pointa sa baguette en direction d'un petit coin vallonné, jonché entre deux arbres. Lorsque je vis quel animal fabuleux se trouvait là, je ne pus retenir un petit cri d'admiration, et dit à l'autre imbécile : " Evans... tu crois qu'on peut s'en approcher ? ".
Sans attendre sa réponse, je m'avancai précipitamment en direction de la licorne, qui, entendant mes pas tourna la tête vers nous, et s'enfuit en trottinant.
" Bravo ! Grâce à toi elle s'est enfuie ! " dis-je avec mauvaise foi.
Je tournai la tête dans sa direction, et demandai (ne trouvant rien d'autre à dire) : " et toi Evans, je suppose que t'as une famille des plus étrange non ? Ça n'a pas dû être difficile de vivre avec un père gobelin et une mère troll des montagnes ? Parce que vu ta tête, je ne vois pas qui d'autre pourrait avoir pu enfanter quelqu'un comme toi ! "

Invité

Klaus aurait voulu précisé à Astarthée que les Licornes étaient très craintives et que c'est elles qui choisissent d'approcher ou non les humains, mais il faut croire que notre cher tête de mule ne prit pas la peine de l'écouter, ce qui fit inéluctablement fuir la sublime créature.
Klaus essaya de réprimer un pouffement quand la jeune femme lui remit la faute sur le dos, en vain. En plus d’être une petite peste Astarthée était de mauvaise foi, ce qui plaisait à Klaus (on sait à quoi s'attendre du coup).
N'ayant plus aucune activité intéressante, la Serpentard reprit celle qu'elle avait le plus pratiqué dans sa vie. La brimade.

" - Et toi Evans, je suppose que t'as une famille des plus étrange non ? Ça n'a pas dû être difficile de vivre avec un père gobelin et une mère troll des montagnes ? Parce que vu ta tête, je ne vois pas qui d'autre pourrait avoir pu enfanter quelqu'un comme toi ! "

Klaus eut un sourire en coin, ne prenant pas les dires de l'adolescente comme une quelconque insulte. En fait, il pensait même que c'était sa manière de s’intéresser un peu à lui.

" - Si tu veux savoir mon père est un brillant sorcier. C'est un Runologue réputé, il découvre de nouveaux sortilège en gros. Quant à ma mère elle est issue d'une bonne famille de sorcier Français... "

Klaus s'éclaircit la gorge, il allait jouer de son éloquence naturel.

" - La lignée des Fédre. Je me demande si... Oui tu dois connaitre, ils sont très influent auprès du monde sorcier. Elle était chercheuses en créatures magique. Je parle au passé parce qu'elle est porté disparus depuis quelque mois. "

Klaus n'avait visiblement pas de mal à parler de sa mère. Pourtant cela le touchait énormément.

" - Je pense que tu peux être un peu plus précise sur tes origines non ? "

Le jeune homme se garda de préciser que la Licorne de tout à l'heure se rapprochait petit à petit d'Astarthée, d'un pas léger et somptueux.

Evans me répondit, avec un petit sourire en coin :
" Si tu veux savoir mon père est un brillant sorcier. C'est un Runologue réputé, il découvre des sortilège en gros. Quant à ma mère elle est issue d'une bonne famille de sorciers Français. La lignée des Fédre. Je me demande si... Oui tu dois connaitre, ils sont très influents auprès du monde sorcier. "

Ah, il était issu d'une bonne famille de sorciers alors ? Moi qui pensait qu'il était un bâtard métissé de moldu, voire même carrément un sang de bourbe (horreur !)...

Je dis en ricanant : " Tiens, tu remonte dans mon estime Evans, papa et maman étaient des gens normaux d'après ce que je vois ! Etrange qu'ils aient eu un enfant tel que toi ! Ta mère était quelqu'un d'important ? Il me semble déjà avoir entendu son nom quelque part... "

Il répondit d'un air songeur :
" Elle était chercheuse en créatures
magiques. Je parle d'elle au passé puisqu'elle est portée disparue depuis quelques mois. "

Ah oui... je me souvenais d'avoir vu son nom dans la gazette du sorcier : une femme ayant disparue en Russie en recherchant des traces d'une créature mystique...

Je restai silencieuse, baissant les yeux ne savant pas quoi lui répondre.
Il me demanda, prudemment :
" Je pense que tu peux être un peu plus précise sur tes origines non ? "

Ce à quoi je répondit :
" eh bien... mon père est un membre imminent du Ministère de la Magie, dans le département des liaisons étrangère. Et ma mère es responsable d'un magasin d'ingrédients de luxe pour potions. Enfin bref, cela est sans importance. "

Je me mordis les lèvres, sentant mon médaillon frappé aux armoiries de ma famille contre ma peau. Je ne pouvais pas dire à cet inconscient que je n'avais plus de lien direct avec mes parents !

Je décidai donc de changer de sujet :
" sinon, il ne me semble pas t'avoir croisé ici lors de mes 3années d'études antérieures à Poudlard. T'es nouveau de cette année ou de l'année dernière ? "

Le jeune Gryffondor ne m'ecoutait qu'à moitié, regardant derrière mon épaule. Je me retournai rapidement, afin de voir ce qui retenais autant son attention. Une licorne !
J'esquissai un petit sourire, approchant la main pour la toucher... elle me regarda avec un regard pur, pour finalement s'approcher de nous et se laisser caresser.
Je m'exclamai :
" hé Evans, c'est pas si terrible la foret interdite en fait ! "

Invité

" - J'étudiais en France. "

Klaus était trop occupé à regarder la créatures se rapprocher lentement d'Astarthée. Celle ci le remarqua bien vite et se tourna rapidement pour la caresser. La licorne se laissa faire, elle avait l'air plutôt heureuse même. Ses yeux étaient bleu claire et son crin était argenté. La licorne était belle et bien une des créatures mythique les plus plaisant à regarder.
Klaus s'approcha d'Asthartée, il était assez proche d'elle et la il la dépassé bien d'une tête.

" - Je crois qu'elle t'aime bien. "

Sur ce Klaus s'assit près des pattes avant de la licorne, au commencement de la petite pente de terre ou était la la créature fantasque.

" - Tu sais... Les Licornes ne s'ouvrent qu'aux personnes qu'elles jugent digne. "

Klaus leva la tête et aperçut une brèche dans le feuillage, la nuit était très étoilé.

" - Et je parle pas de dignité dans ton sens, je parle de noblesse de cœur... "

Ce n'était pas du genre de Klaus de rester obscure sur ses pensées. Il décida de jouer carte sur table.

" - Je pense, Astarthée, que tu n'es pas la personne dont tu te persuade être. "

Klaus marqua une pose.

" - Ou qu'on t'as persuadé d’être. "

Klaus regardait la Serpentard d'un œil sincère. La venu de cette Licorne fut l'événement déclencheur. C'est elle qui confirma les pensées de Klaus en ne fuyant pas Asthartée.

L'ambiance était pour la première fois en présence d'eux deux, calme.
Ceci ne dura pas longtemps, quelque chose sortit de la pénombre ambiante, quelque chose de très gros.... Et de très poilu.

" - Un... Un loup garou. "

Klaus se leva d'un bond et s'interposa instinctivement entre la créature et sa coéquipière. Il se doutait qu'elle allait lui râler dessus en lui rappelant qu'il avait un tête de de troll gobelin vert des montagnes, qu'elle savait très bien se débrouiller toute seule, que la place de la femme dans la société se dégradé de jour en jour et qu'elle avait pris simplement deux bain aujourd'hui. Mais Klaus s'en foutait, faut dire qu'il avait d'autre chien à fouetter.
Il leva sa baguette et n'attendit pas que le loup garou leur saute dessus pour lui balançait le premier sort qui lui vint à l'esprit.

" - Stupefix ! "

Le loup garou était une créature magique. Et comme toute créature magique elle résistait particulièrement bien au sortilège. La stupefixion ne durera que quelque secondes. Bien plus qu'il n'en faut pour prendre la poudre d'escampette. Ce n'était pas dans ses habitudes de fuir, mais un loup garou impliqué une personne et il n'avait nullement envie de tuer quelqu'un. Il révéla son fil d'Arianne d'un geste et attrapa la main d'Astarthée d'un geste rapide, l'entrainant alors dans sa fuite. La Licorne fit de même dans l'autre sens.
Alors que les deux adolescent couraient de toute leur force, Klaus précisa à Astarthée, histoire de ne rien lui cacher.

" - Je suis plutôt bon en défense et je stupéfixe plutôt bien. Malheureusement les créatures sont comment dire... Un peu immunisé face à nos sortilèges de base alors je te conseille de sortir ta baguette et à te préparer à une éventuel attaque ! "

Klaus eut soudain un flash. Le fil d'Arianne allait indiquer leur position ! Il pesta contre lui même et lança le sortilège d'effacement des traces, en vain, il fallait s'en douter.
Il en eut un second... Les loup garou n'étaient pas aussi gros, et puis ils n'avaient pas les poils si longs et blanc ? Ce n'était pas un loup garou. C'était bien pire. C'était un Lycanide, une créature ancienne et redoutable. Klaus commençait vraiment à avoir peur, mais il ne le montra pas. Il devait paraitre fort devant Asthartée, pour la rassurer.

Alors que je caressais le crin argenté de la licorne, Evans se rapprocha de moi et me lança :
" Je crois qu'elle t'aime bien. "
Je lui répondis, un sourire malicieux aux lèvres :
" Bien sur qu'elle m'aime bien ! Tout le monde m'adore ici ! "
Il me regarda dans les yeux et me dir d'un air sérieux :
" Tu sais... Les Licornes ne s'ouvrent qu'aux personnes qu'elles jugent digne. Et je parle pas de dignité dans ton sens, je parle de noblesse de cœur... "
" Bien sur que je suis digne moi, t'as pas l'air d'en être convaincu ! "
Il continua, ignorant ma remarque :
" e pense, Asthartée, que tu n'es pas la personne dont tu te persuade être. u qu'on t'as persuadé d’être. "
Je rétorquai :
" Qu'est-ce que tu insinues par là, Evans ? "

Il ne me répondit pas, se contentant de me regarder en esquissant un sourire sincère. Ouille, je m'étais peut-être laissée emporter, j'aurais dû tuer cette licorne pour ensuite la faire rôtir sur un feu de bous avant de la dévorer, cet imbécile risquait de croire des choses infondées maintenant !

Alors que j'allai insulter cet idiot de gryffondor de tous les noms d'oiseaux qui me passaient par la tête pour bien lui montrer que je n'étais pas aussi gentille qu'il le croyait, j'entendis un bruissement de feuilles vers ma gauche.
Je tournais la tête dans la direction du bruit, pour découvrir une créature monstrueuse sortir d'un buisson. C'était une sorte d'enorme loup blanc, avec des crocs immenses degoulinant de sang.
Le gryffon se positionna devant moi, baguette en main, prêt à se défendre. En temps normal, je lui aurait bien fait comprendre que je pouvais parfaitement me défendre seule, mais cette créature était tellement monstrueuse que j'étais prête à lui faire manger Evans pour me garder en vie.
Mon camarade lança un malheureux stupefix, qui n'eut d'effet que d'enerver encore plus la bête, qui se rapprocha dangereusement de nous.

J'hurlai : " FUYONS !! "
Evans me prit la main (j'aurais intérêt à la désinfecter après !) et m'entraina en courant à travers les bois. Il me dit, alors que nous suivions le fil d'Ariane qu'il avait invoqué :
" Je suis plutôt bon en défense et je stupéfixe plutôt bien. Malheureusement les créatures sont comment dire... Un peu immunisées face à nos sortilèges de base alors je te conseille de sortir ta baguette et à te préparer à une éventuelle attaque ! "
Je ne dis rien, courant à perdre haleine. Tout à coup, je vis le Gryffondor piler net, se retourner et, commençant à palir, jeter des sortilèges pour effacer les traces.
" Evans... Ne me dis pas que t'as oublié d'effacer le fil d'Ariane derrière nous..."
Il me lança un petit regard penaud. Si, il avait oublié...

L'espèce de gros loup surgit devant nous, bientôt suivi par un deuxième de cette espèce. Je dégainai ma baguette, me demandant quel sortilège défensif lancer à ces monstres.

D'ailleurs, c'était quoi ces créatures ? Des loups-garous ? Non, impossible, ce n'était pas une nuit de pleine lune aujourd'hui... pourtant, il me semblait avoir déjà vu des bêtes de ce genre dans un livre de la bibliothèque...
Soudain, je compris...
" Des Lycanides... m'exclamai-je d'une voix étranglée.
Je tentai de calmer les battement frénétiques de mon coeur, et commençai à réciter ce que je savais de ces monstruosités (quitte à mourir maintenant, autant montrer une dernière fois au monde mon intelligence).
" Les Lycanides sont des créatures des forets, de la même famille que les loups garous sous leur forme lupine. Elles se distinguent de ces derniers par leurs longs poils blancs et leurs crocs d'une longueur impressionnante. Elles sont en réalité le fruit d'une union entre un lycanthrope transformé et un loup sauvage, et peuvent se reproduire entre elles pour à leur tour donner d'autres Lycanides. Ne supportant pas la lumière du soleil, elles ne sortent de leur abri qu'à la nuit tombée. Se nourrissant de viande de....… Evans ! De la lumière, VITE ! "

Nous nous écriâmes en choeur (du moins je suppose que l'autre imbécile l'a fait aussi) :
" LUMOS MAXIMA ! en dirigeant nos baguettes vers les yeux des horribles créatures nous faisant face.
Leur réaction ne se fit pas attendre, en poussant des gémissements, elles s'enfuirent de l'autre coté de la foret, nous laissant, Evans et moi, reprendre nos esprits.

Tentant de contrôler ma respiration et les battements de mon coeur, je dis au Gryffondor :
" eh bien ! On dirait qu'on est toujours vivants ! ", avant de partir dans un grand rire hystérique sous le coup de l'émotion.

Invité

Wahou, Astarthée avait bien appris son cour. Klaus approuve mentalement.
A la différence de la Serpentard, Klaus utilisa le sortilège [i]Lumos Solem[i] beaucoup plus puissant en terme de lumière. D'autant plus que le sortilège utilise de la lumière pure, et pas de la lumière magique.
Quoi qu'il en soit, les deux gros chien velu et mal léché (c'est le cas de le dire) décampèrent comme des lapins (deuxième jeu de mot). Klaus eut largement le temps de reprendre son souffle avant d'entendre la très en forme Astarthée se mit à partir en four rire. Klaus la regarda, d'abord ébahit par cette réaction tout bonnement fantabolesque et miraculeuse de la part de notre très chère vipère de service. Klaus la suivit, après tout on faisait rarement décamper comme des lopettes deux Lycanides en rut et en plus ayant le ventre vide.
Une fois que nos deux protagonistes se furent calmés, Klaus rompit le silence.

" - Astarthée tu m'as... épatés ! Je savais pas que t'apprenais aussi bien tes cours de défense contre les forces du mal. Personnellement je me serais contenté de de lui balancer des pierres avec le sort Waddiwasi... "

Klaus réfléchit un moment, puis se demanda pourquoi il n'y avait pas penser plutôt ! Le sortilège aurait irréfutablement percé la peau des affreuses bébétes. Waddiwasi permettait de lancer des petits objet à la vitesse d'une a feu.
Klaus s'assit en tailleur et pencha la tete.

" - Remarque ça aurait peut être marché ... "

Il abandonna sa réflexion intensive et se coucha dans le feuillage, les bras derrière la tête. C'était très agréable, d'autant plus qu'au dessus d'eux ce trouvait un énorme trou dans le feuillage, laissant voir la nuit étoilée.

Spoiler:

Spoiler:

Alors que mon rire hystérique et nerveux résonnait à travers les bois, Evans me regarda d'un oeil ébahi, avant de se joindre à moi (sauf que son rire, contrairement au mien, ressemblait plus au cri d'un cochon qu'autre chose).
Après quelques secondes de fou rire incontrôlable, je finis enfin par reprendre mon calme et mes esprits, et m'assis en tailleur sur l'herbe moelleuse de la clairière.

Le gryffondor finit par rompre le silence en me lançant :
" Astarthée tu m'as... épaté ! Je savais pas que t'apprenais aussi bien tes cours de défense contre les forces du mal."

Je souris avec un petit air orgueilleux (oui, j'adore les compliments) et répondis :
" tu sais Evans, il faudrait vraiment que quelqu'un te montre la bibliothèque un de ces jours, histoire que tu commences à cultiver ton idiotie... Comment crois-tu que j'ai appris autant de choses sur les Lycanides ? Pas en cours de DCFM en tout cas ! "

Mon compagnon de route choisit d'ignorer cette remarque, et dit :
"Personnellement je me serais contenté de de lui balancer des pierres avec le sort Waddiwasi. Remarque ça aurait peut être marché ..."

Je levai les yeux au ciel :
" arrêté de dire n'importe quoi, leur peau est trop épaisse pour sentir l'impact des coups de pierre, ça les aurait ralenti, rien de plus... à la limite, un petit Avada Kedavra aurait pu passer, on apprend à lancer ce sort à Durmstrang, tu savais ? "
Je ricanais, tandis que je regardais Evans dans les yeux, un petit sourire effrayant aux lèvres.
Bien sûr, je bufflais. Nous avions bel et bien des cours de magie noire à l'académie de Durmstrang, mais nous n'avions jamais pratiqué un sortilège impardonnable ! Et jamais je n'avais lancé un sortilege aussi puissant et abominable ! Mais il me plaisait de faire peur à cet abruti de rouge et or...

Je continuai :
" La prochaine fois on demande à Oli Hewlett de se joindre à nous, il nous donnerai des cours pour lancer ce sort, il a l'air de s'y connaître ! Dommage qu'il aie raté son coup l'autre jour, ça nous aurait fait des vacances ! "
Je faisais ici référence à une petite (c'est un euphémisme bien sûr !) entre mon camarade de Serpentard et le Gryffondor lors d'un cours de Soins aux créatures magiques.

Curieuse, je finis par demander :
" D'ailleurs, ça s'est terminé comment après le cours ? Qu'est ce que le directeur vous a dit ? "

Alors que le roux me répondais, j'entrepris de sortir une tablette de chocolat (oui, aussi étonnant que cela paraisse j'avais souvent à manger dans mes poches...) que je croquai d'un coup (toute cette aventure m'avait donné faim !). J'avais tout d'abord prévu de manger cette sucrerie à moi toute seule, mais en lançant un regard à Evans, je fus sûrement prise de sympathie pour ce clochard ambulant, et je lui tendis un bout de chocolat :
" tiens, manges ça, tu me fais pitié à me regarder avec ces yeux de chien battu ! "

Invité

Klaus se mit à rire concernant la remarque sur Durmstrang. Ça sonnait tellement faux.

" - Prend moi pour un pigeon Astarthée. Je sais très bien qu'en Bulgarie on autorise l"apprentissage de la magie noire. Mais pas plus. "

L'effet de la jeune femme tomba immédiatement à l'eau. Même si c'était vrai, cela ne l'aurait guère fait frémir. Il rajouta même en raillant gentiment :

" - Et puis si tu t'étais bien renseigné, tu aurais su que Lumos Solem est un sortilège employé en défense contre des monstres craignant la lumière... Comment t'expliquer, ton sortilège n'a servit à rien, à moins que tu est peut être voulut éclairer la sale tronche du méchant loup ! "

Il lui adressa un clin d'oeil, Astarthée ignora la remarque, vaincu.
Du moins, c'est ce que Klaus croyait, elle revint à la charge (les deux camarades se taquinaient bien sure) rapidement en évoquant la terrible altercation entre lui et Oli Hewlett.

" - Ce mec est ridicule. Il a perdu toute crédibilité ce jour là en croyant qu'il était assez puissant pour réussir à me faire la moindre petite blessure en tentant un sortilège impardonnable. Je dois avouer que j'aurais préféré qu'il termine sa formule que de me prendre son poing dans la face ! "

Comment un cinquième année pouvait il avoir l'audace d'utiliser le sortilège Avada Kedavra ? C'était un grand mystère.
La Serpentard se tut. Visiblement gêné, elle posa une question à Klaus. Le jeune homme réprimanda son ébahissement. Astarthée gêné ? " Elle est sur la bonne voie " pensa Klaus.

" - Conseil de discipline plus heure de colle. "

Klaus pesta, la sentence était totalement disproportionné. Il n'avait pas réussit, mais Oli avait tout de même essayer de tuer le Rouge et Or ! Astarthée ce moqua de lui en lui tendant un morceau de chocolat, qu'il accepta avec étonnement.

" - C'est pathétique. OIi est peut être peu puissant pour le moment, mais quand il sera formé que va t'il devenir ? C'est le genre de type qui va avoir à sa disposition une puissance monstrueuse. Bien plus que le directeu, peut être même qu'il égalera Merlin... "

Klaus tourna sa tête vers Astarthée et il la regarda dans le yeux.

" - Je m'en sortis indemne... Mais dans ses yeux Astarthée. Dans ses yeux j'ai vu la haine, j'ai vu la puissance, j'ai vu une flamme. Une petite flamme rouge sang qui ne réagit qu'au contact de la souffrance et de la mort. Ce mec est diabolique et il va être mage noire. "

Klaus serra les poings derrière sa tête. Pour lui, son avenir qui était jusqu'à maintenant flou, s'éclaircit.

" - Je vais devenir Auror. "

Le Gryffondor s'esclaffa à ma remarque concernant mon apprentissage de la magie noire à Durmstrang. Dommage, il n'avait pas cru à mon histoire !
Hélas, il décida d'en profiter pour faire une remarque désagréable sur mon sortilège de Lumos.
Je grommelai avec mauvaise foi :
" L'important est que ça ait marché, et de toute façon je n'aurais pas été là, ces Lycanides seraient en ce moment en train de se battre pour ta carcasse..."

Lorsque j'évoquai son altercation avec mon camarade serpentard, il me repondis, avec une voix furieuse, presque effrayante :
" Ce mec est ridicule. Il a perdu toute crédibilité ce jour là en croyant qu'il était assez puissant pour réussir à me faire la moindre petite blessure en tentant un sortilège impardonnable. Je dois avouer que j'aurais préféré qu'il termine sa formule que de me prendre son poing dans la face !
Je rétorquai en ricanant : Hahaha moi aussi j'aurais préféré ça, au moins à cette heure-là je serais pas dans cette foret à supporter un imbécile rouge et or ! "

Le rouge et or en question ne releva pas la remarque, et m'apprit que suite à sa dispute avec Oli, ils avaient écopé tous deux de plusieurs heures de retenue et d'un passage devant le conseil de discipline. Mouais, ils airaient sûrement mérité plus pour avoir interrompu le cours du directeur... enfin bon, je suppose que si de stupides animaux auraient été en danger, ce dernier aurait sûrement renvoyé les deux fautifs...

Je lui tendis un morceau de chocolat, qu'il accepta avec surprise (pourquoi avait-il l'air d'être consterné par ma clémence ?) et continua :
" C'est pathétique. OIi est peut être peu puissant pour le moment, mais quand il sera formé que va t'il devenir ? C'est le genre de type qui va avoir à sa disposition une puissance monstrueuse. Bien plus que le directeur, peut être même qu'il égalera Merlin... Je m'en sortis indemne... Mais dans ses yeux Astarthée. Dans ses yeux j'ai vu la haine, j'ai vu la puissance, j'ai vu une flamme. Une petite flamme rouge sang qui ne réagit qu'au contact de la souffrance et de la mort. Ce mec est diabolique et il va être mage noir. "

Je me regardais le ciel étoilé, silencieuse. Je connaissais Oli depuis ma 1ere année, et étant lui aussi à Serpentard, il faisait partie des personnes que je croisais à longueur de journée. Je ne pense pas qu'il me déteste et me méprise vraiment (du moins il ne me l'avais jamais fait clairement ressentir... c'était sûrement dû à mon sang et à ma famille...) et il n'était pas mon ennemi, mais il fallait avouer qu'il m'arrivait quelques fois de le trouver vraiment effrayant... mais j'étais, comme la plupart des Serpentards (quoiqu'en disent les mauvaises langues), solidaire et fidèle aux personnes appartenant à ma maison, et je me doutais que si un jour une "guerre" entre Evans et Hewlett devait éclater, je prendrais sans doute le parti d'Oli et des Serpentards (qui était également le camp qui avait le plus de chances de gagner cet affront).

Le Gryffondor darda ses yeux verts sur moi et me dit d'un air solennel :
"Je vais devenir Auror."
Je commentai :
" Je ne savais pas qu'ils acceptaient les trolls au ministère."

J'ajoutai ensuite :
" moi, je finirais sans doute mariée à un homme sang-pur de famille noble, mes parents doivent d'ailleurs être déjà en train de négocier mes futures fiançailles... je devrai ensuite assurer la descendance de ma famille... enfin bref, peu importe, je ne sais même pas pourquoi je parle de ça avec un imbécile dans ton genre... "
Me rendant compte que je parlais d'un sujet qui risquait d'attirer l'attention d'Evans et dont je n'avais aucune envie de parler, je décidai de me lever et de lancer :
" Bon, on peut y aller maintenant ? Je commence à m'ennuyer ici, et j'ai froid ! "

Invité

Klaus ne releva pas (et pour la énième fois !) une nouvelle remarque désobligeante d'Astarthée. Il y été habitué et avait vite compris que l'intention de la Serpentard n'était pas de le blesser, mais juste de l’embêter. Sans succès apparent.
Il eut un silence tendu entre les deux camarades. Astarthée devait sans doute penser à Oli. et Klaus ne lui en voudrait pas si elle prenait partis pour ce dernier. Après tout ils sont tout deux de la même maison, même si le Gryffondor releva que la loyauté n'était pas chose très commune chez les Serpentards et qu'elle était même carrément inexistante. Même si certain garderais leur allégeance auprès de Hewlett, les plus intelligent et opportuniste du lot auront tôt fait de retourner leur veste. Encore quelques humiliation de plus et le Caïd en plastique de Hewlett se retrouveras au fond du trou, resserré entre sa baguette et sa honte.

Astarthée lui fit part de son avenir carrément ennuyeux. Un petit instant de faiblesse qu'elle combla aussitôt par un désire de rentrer.
Aussi étonnant que cela puisse paraître, Klaus ne sourit pas. Il ne lui fit même pas reconnaître qu'elle avait craqué et qu'elle avait céder à lui raconter un peu sa vie. En fait, le jeune homme trouvait cette perspective de vie relativement pauvre. A quoi bon être ici, à Pourdlard, pour finalement se marier avec un homme fortuné qui ne vous prendra que pour votre jeune age. Asthartée risquait de gâcher son potentiel magique, et accessoirement, sa vie.
Le jeune homme resta alors silencieux. Elle ne pouvait pas trouver ça bien, c'est impossible.
Ils se levèrent tout deux et se dirigèrent vers la sortie de la foret en suivant le fil d’Ariane.
Il y eut un silence de mort pendant quelque minute, puis Klaus questionna :

" - Sincèrement Asthartée tu aimerais avoir ce genre de vie ? Gâcher ton talent et ton existence uniquement pour faire flatter l’ego de ta famille ? T'as un gros paquet de défauts, mais je pense que tu vaux beaucoup mieux que ça. "

Klaus se planta net. Bien décider à connaitre le point de vue de la jeune femme.

" - Tu te donnes tout ce mal pour apprendre tes leçons par coeur, pour être la meilleure possible pour arrive à ce résultat ? "

Klaus fit un bruit de sifflement avec sa bouche en détournant le regard.
Puis il le reposa sur Astarthée.

" - Je n'y crois pas une seconde. "

Evans, une fois n'est pas coutume, garda le silence et suivit le fil d'Ariane qui devait nous mener jusqu'à la lisière de la Foret Interdite sans émettre un bruit. Nous marchions prudemment sous les bois, nous demandant dans notre fort intérieur quelle sorte de créature nous pourrions rencontrer avant d'arriver à destination. Personnellement, j'avais entendu dire que des Acromentules vivaient ici, et j'espérais vraiment que nous ne croiserions pas le chemin de l'une d'elle. Heureusement, il n'en fut rien, et le retour de notre expédition se fit sans périple.

Alors que nous étions presque arrivés à destination, Poil-de-Citrouille s'arrêta et se mit à me fixer avec attention.
Mal à l'aise, je m'écriai :
" Evans ! Je sais que lorsque tu n'as pas l'habitude de voir des personnes aussi magnifiques que moi, surtout si tu passes ta journée à te regarder dans le miroir, mais aies la décence de ne pas me regarder avec ces yeux de merlan frit ! "

Le Gryffondor me demanda, d'une voix intriguée et consternée :
" Sincèrement Asthartée tu aimerais avoir ce genre de vie ? Gâcher ton talent et ton existence uniquement pour faire flatter l’ego de ta famille ? T'as un gros paquet de défauts, mais je pense que tu vaux beaucoup mieux que ça."
" Un gros paquet de défauts ? Mais tu t'es vu abruti ? Comment tu peux te permettre de me dire ça ? Et de toute façon je fais ce que je veux, ce ne sont pas tes affaires ! "

Il s'empressa de me répondre, en me regardant les yeux dans les yeux :
" Tu te donnes tout ce mal pour apprendre tes leçons par coeur, pour être la meilleure possible pour arrive à ce résultat ?"
Je détournai le regard, et dis avec une voix glaciale :
" Evans, si j'apprend tous mes cours, c'est justement pour montrer à des personnes arrogantes et idiotes telles que toi que je vaux mieux qu'elles, et parce que plus ma culture et mon savoir seront importants, plus j'aurais de chances de trouver un bon parti. J'ai choisi de faire honneur à ma famille, et je ne vois pas en quoi je gacherai ma vie. "

L'ancien étudiant de Beaux-Bâtons s'approcha de moi pour donner plus de valeur à ses paroles, et dit d'un ton assuré :
" Je n'y crois pas une seconde."
Je sentis un poids se former à l'intérieur de mon ventre. Mais c'était qui ce gars (À part un Gryffondor à qui il manquait quelques neurones bien sur) ?
Était-il en train de lire mon esprit ? Non, impossible, je pratiquais l'occlumensie après tout ! Par précaution, j'entrepris tout de même de renforcer mes barrières mentales, histoire de me rassurer...
C'était peut-être un espion envoyé par mon père pour vérifier que je respectais bien les principes familiaux même à Poudlard ? Perdant mon sang-froid, je murmurai d'une voix tremblante, tout en pointant ma baguette en sa direction, la peur serrant mes entrailles :
" T'es qui toi exactement ? Pourquoi toutes ces questions ? Avoue ! T'essaie de me tirer les vers du nez ! C'est mes parents qui t'ont envoyé n'est-ce pas ? Sinon pourquoi tant d'attentions à mon égard ? "
Je regrettai immédiatement ces paroles : j'en avais encore trop dit... j'espérais qu'Evans ne dirait rien et s'en irait, se contentant d'oublier tout ce qui s'était passé...

Invité

Klaus éclata de rire, il s'attentait à tout, sauf à ça ! Lui, un espion. Comment Asthartée pouvait penser ça ? Elle allait sans doute croire qu'il pouvait lire dans son esprit car à cause de cette remarque, le Gryffondor comprit bien vite que la brunette cachait bon nombre de chose à ses parents : ce qui affirma par la suite que oui, elle n'était pas en accords avec son futur mode de vie. Lorsqu'il eut finit de rire, il la regarda avec un air amusé.

" - Heureusement que je n'en suis pas un, c'est facile d'en déduire que j'ai vu juste. "

Il lui adressa un clin d'oeil, assez fière de sa célèbre répartie. Il baissa la baguette de la jeune femme calmement avec sa mains gauche. La pauvre adolescente était visiblement trop touché par les paroles de Klaus pour tenter quoi que ce soit, malgré son éclair de méfiance.
En bon prince, le Rouge et Or lui adressa un léger sourire. Klaus savait très bien faire passer des émotions par ses expressions et cette fois ci il éprouvait de la compassion pour sa camarade.

" - Je ne suis pas là pour te juger Asthartée, c'est pas mon genre et puis je suis pas vraiment mieux. "

Il marqua une pose, il ne fallait SURTOUT PAS brusquer la piquante jeune femme.

" - Alors si t'as besoin de parler, tu peux y aller je suis tout ouïe. "

De manière général, Klaus n'aurait jamais osé faire une telle proposition à Astarthée (du moins dans son état normal) car il savait que l’ego de la jeune femme prendrait le dessus.Mais cette fois ci c'était bien différent. Ils étaient seuls, Klaus avait su toucher un point sensible au bon moment et il était persuader que la Rose rouge allait faire tomber ses piquants et s'ouvrir au monde, ou au moins à Klaus.
Avant qu'elle réponde, il jugea utile de préciser :

" - Ah, et je te rassure je ne suis pas Legilimens. J'ai juste pris le temps de te comprendre, Asthartée. "

Les paroles de Klaus étaient sans nul doute sa meilleure arme. Sa répartie lui avait permis d'en mettre en rogne plus d'un, ou même d'en rassurer. Il s'en servait aussi pour draguer, bien sure.

À ces mots, le rouge et or éclata de rire :
" Heureusement que je n'en suis pas un, c'est facile d'en déduire que j'ai vu juste.
Vexée qu'il se moque de moi de cette façon, je lui lançai un regard noir. Mes parents auraient été tout à fait capable d'envoyer un espion, non ?

Il m'adressa un clin d'oeil, avant d'abaisser ma baguette de sa main. De toute façon j'étais trop boulversée pour lui lancer un sort. Il me regarda ensuite dans les yeux avant de me faire un sourire compatissant.
" Je ne suis pas là pour te juger Asthartée, c'est pas mon genre et puis je suis pas vraiment mieux."
Pas là pour me juger ? Et il faisait quoi là ? En temps normal, j'aurais sans aucun doute répliqué par un "Je sais très bien que tu ne vaux pas mieux que moi Evans !" retentissant, mais là, j'étais vraiment trop troublée pour le faire.

Je lui lançai un petit regard méfiant, attendant la suite. Mon compagnon de route pris une grande inspiration avant de lancer :
" Alors si t'as besoin de parler, tu peux y aller je suis tout ouïe."
À ces paroles, je restai bouche bée. Pourquoi me demandait-il ça ? Pourquoi s'intéresser pour ma vie ? Pourquoi me demander si j'étais heureuse ? J'étais plus que touchée par ses mots. Je me mordis les lèvres, détournai le regard, gênée.

Evans précisa :
" Ah, et je te rassure je ne suis pas Legilimens. J'ai juste pris le temps de te comprendre, Asthartée."
Je répondis, d'une petite voix :
" Je sais très bien que tu n'as pas pu lire dans mes pensées. Je suis occlumens."

Aïe, encore une révélation inconnue de presque tous que j'apprenais au Gryffondor...
Je tentais de me concentrer sur ma respiration, essayant de maîtriser les émotions qui me submergaient. Ça faisait si longtemps que je n'avais pas perdu le contrôle de mes sentiments...

Je dirigea mon regard vers Evans, avant de murmurer :
"Pourquoi ? Pourquoi t'intéresser tant à moi ? Je n'en vaut pas le coup..."
Je pris dans mes mains le médaillon familial, et je passait le doigt sur les gravures représentant les armoiries Bridgestone.

J'ajoutai, d'une voix étranglée :
"Mes parents... je dois leur faire honneur... il ne peut en être autrement..."
Je sentais un picotement au niveau des yeux. Non, je ne pouvais pas pleurer. Pas devant Evans. Pas pour ça.
Je continuai :
"Si jamais je faisais quelque chose qu'ils n'approuveraient pas... je ne sais pas ce qui se passerait... mais pas quelque chose de bien, j'en suis certaine..."
Je relevai la tête vers lui, avec un pauvre sourire :
" regarde, ils m'ont envoyée en Sibérie une année uniquement parce qu'il m'arrivait de côtoyer des Sangs-de-Bourbes... pas que j'étais particulièrement malheureuse à Durmstrang, mais... j'aurais préféré qu'on me demande mon avis au préalable..."

Je sentais la tension de toutes ces années s'accumuler dans mon ventre. Je terminai avec une voix déterminée :
"Mais je te jure qu'un jour je me vengerais. Je me vengerais de toutes ces humiliations, de toutes ces réprimandes, de toutes ces injustices que j'ai subi. Je me vengerais de mon père, qui pour s'amuser, lisait dans mon esprit pour trouver mes craintes et mes peurs les plus profondes, pour ensuite m'obliger à les affronter. Je me vengerais, c'est une promesse que je me suis faite. Peu importe le chemin que je prendrais."

Soudain, je pris conscience de tout ce que je racontais au rouge et or... oh non...
Je pointai à nouveau ma baguette en direction de sa poitrine :
" Jure moi ! Jure moi que tu ne répéteras rien à personne !"
J'abaissai ma baguette, et, avec une voix légèrement tremblante, je lui révélais :
"Je ne sais pas pourquoi je te raconte tout ça... Tout ce que je t'ai dit... je ne l'avais jamais dit à personne avant..."
Ma voix tremblant de plus en plus, je dis :
" Si jamais ces paroles étaient entendues par une mauvaise personne... je risquerais plus que ma place à Poudlard..."
Je sentis quelque chose couler de mes yeux le long de mes joues. Qu'était-ce donc ? Des larmes ? Impossible ! Ça faisait pourtant des années que je n'avais pas pleuré, préférant cacher mes émotions au fond de mon être...
Je tournai la tête, essayant de cacher les gouttes salées qui glissaient le long de mon visage...

Invité

" - Je sais très bien que tu n'as pas pu lire dans mes pensées. Je suis occlumens. "

Klaus ne répondit pas, Occlumens ? Assez impressionnant. Il fallait une grande force mentale et une sacrée personnalité pour renforcer ses barrières mentales. A dire vrai, il était plutôt impressionné.
Il continua d'écouter les dires de la jeune femme tourmentée, elle lui ouvrait son coeur et Klaus était flatté. Jamais il n'aurait pensé cela d'Asthartée, elle qui croyait que montrer une telle facette faisait d'elle quelqu'un de faible. C'était faux, bien sure. Pour la première fois depuis qu'il l'avait vu il pouvait enfin distingué une petite étincelle dans son regard. Était elle enfin en train de comprendre ? Faisait elle confiance au Gryfdondor ?
Klaus sourit, oui parce que c'était émouvant.

" - Mais je te jure qu'un jour je me vengerais. Je me vengerais de toutes ces humiliations, de toutes ces réprimandes, de toutes ces injustices que j'ai subi. Je me vengerais de mon père, qui pour s'amuser, lisait dans mon esprit pour trouver mes craintes et mes peurs les plus profondes, pour ensuite m'obliger à les affronter. Je me vengerais, c'est une promesse que je me suis faite. Peu importe le chemin que je prendrais."

Même si il trouvait que la jeune femme avait bien raison, il n'aimait pas la tournure de la fin de sa phrase. Son sourire s'envola.

Elle le pointa une nouvelle fois de sa baguette, le faisant jurer, il n'eut pas le temps de répondre car d'une voix tremblante elle sanglota.

" - Si jamais ces paroles étaient entendues par une mauvaise personne... je risquerais plus que ma place à Poudlard..."

Soudainement, elle se retourna et fuit le regard de Klaus. Le jsorcier comprit vite qu'elle pleurait. Mais cela ne l'intriguait pas le moins du monde. Il l'attrapa par les épaules et la retourna face à lui, une main sur chacune de ses épaules. Il la dominait bien d'une tête.

" - Asthartée, regarde moi. Tu as m'as paroles. "

Il la fixait d'un regard sincère.

" - Maintenant promet moi aussi quelque chose. Ne tombe pas dans le piège et n'emprunte pas la voie de la facilité, ni celle de la violence. La meilleure vengeance que tu pourras infliger à ton père c'est de réussir tout en déshonorant ses préceptes familiaux débiles. "

Il lui frotta un peu le haut des bras, pour la réconforter et la réchauffer un peu.

" - Et ne parles pas de Sang de Bourbe. C'est très... Dégradant pour certaines personnes. Et puis je suis sure que ça ferais plaisir à ton père ! "

Il lui sourit en tentant d'adoucir l'atmosphère. Ce soir là, Asthartée l'avait vraiment touché.
Elle sanglota de nouveau. Klaus prit son courage à deux main pour lui attribuer une accolade réconfortante. Il pensait tristement à ses roustons au cas où la jeune femme retrouverait soudainement ses esprits.

Tandis que je me confiais, Evans afficha un petit sourire. Se moquait-il de moi ? Tout le long de la conversation, j'esquivais son regard, craignant y trouver une lueur de malice.
Hélas, malgré tous mes efforts pour cacher mes larmes, le gryffondor finit par s'apercevoir que je sanglotais.

Il m'empoigna les épaules, me forçant à lui faire face, et me dit d'une voix grave, me dominant de toute sa hauteur :
" Asthartée, regarde moi. Tu as ma parole. "
Je me mordis les lèvres. De toute manière, si le Gryffon ne tenait pas sa promesse, je lui infligerait quelques tortures, aboutissant même peut être à sa mort, histoire que ce que je lui avais par je ne sais quel hasard raconté ne se crie pas sur tous les toits. Enfin bon, puisqu'il m'avait juré de ne rien dire, autant ne pas me salir les mains.

Evans me regarda d'un oeil sincère, avant d'ajouter :
" Maintenant promet moi aussi quelque chose. Ne tombe pas dans le piège et n'emprunte pas la voie de la facilité, ni celle de la violence. La meilleure vengeance que tu pourras infliger à ton père c'est de réussir tout en déshonorant ses préceptes familiaux débiles. "
Je reprenais mes esprits peu à peu, essuyant mes larmes qui avaient cessé de couler sur mes joues. Une promesse ? Et quoi encore ?! Je n'avais pas à promettre pour un truc aussi débile, je me vengerais de mon père comme j'en aurait envie !
Je répondis, avec mauvaise foi :
"T'as voulu que je te racontes tout ça, espèce de stupide Gryffondor sans cervelle ? Eh bien maintenant t'assumes ! J'ai pas à promettre des trucs aussi idiots pour te faire plaisir. Je ferais ce que je veux, quand je veux, sans l'aide de personne. Et tu pourras dire ce que tu voudras, ça ne changera en rien ma manière de penser !"

Mes paroles n'eurent pas l'air d'avoir beaucoup d'impact sur lui (du moins pour l'instant) et il se contenta se sourire, en me frottant énergiquement les bras afin de me réchauffer.
Peut être que je n'aurais pas eu aussi froid, je l'aurais repoussé sans ménagement. Mais bon, je me laissai tout de même faire, légèrement surprise de ce geste d'affection.
Le rouge et or ajouta en fronçant légèrement les sourcils :
" Et ne parles pas de Sang de Bourbe. C'est très... Dégradant pour certaines personnes. Et puis je suis sure que ça ferais plaisir à ton père !"
Je rétorquai :
"Je ne vois pas en quoi ce que je dis peut être rabaissant. Les Sang-de-bourbes sont inférieurs à nous, sangs purs, il n'y a aucun mal à l'avouer et à le proclamer. Et je ne vois pas en quoi ça ferait plaisir à mon père, pas besoin de faire exclusivement partie de ma famille pour dire ça, des tas de gens le pensent, et ils ne sont pas... horribles pour autant. C'est une vérité générale prouvée, c'est tout."

Evans, sentant sans doute que l'atmosphère commençait à chauffer, sourit en regardant dans ma direction. Me sentant encore un peu boulversée, je ne pus retenir un dernier sanglot que j'étouffai tant bien que mal. Le Gryffondor s'en aperçut, et, prenant une grande inspiration, s'approcha de moi et me pris dans ses bras. Je ne pus retenir un hoquet de surprise. Mais qu'est-ce qu'il lui prenait ? J'étais si ébahie et embarrassée par ce geste, que pendant quelques minutes, je restai tranquillement dans ses bras, ne disant pas un mot. Après quelques instants, je repris mes esprits, et repoussant violemment Evans, je m'écriai :
"Je ne veux pas de ta pitié ! Je sais très bien que tu fais tout ça pour t'attirer mes bonnes grâces, mais tu rêves ! Ne me touche pas ! "
Puis, sans que je puisse me contrôler, j'envoyais ma main en direction du Gryffondor, qui claqua et laissa une trace rouge sur sa joue.
"Je ne sais même pas pourquoi tu fais tout ça, c'est louche ! Je ne sais pas ce qui me retiens d'utiliser le sortilège d'Oubliettes sur toi ! Mais par Merlin, pourquoi je t'ai raconté tout ça ?..."
Oui bon, mon geste était un peu exagéré, mais j'étais sur les nerfs, et je ne supportait pas de me montrer faible, surtout devant Evans...

Invité

Une fois la claque partis, Klaus se posa la main sur la joue maintenant en flamme et se mit à rire.

" - Hahaha, j'aurais du me douter que j'allais prendre chère ! "

Puis il se calma, regardant la jeune femme un petit sourire approbateur aux lèvres. En fait, Klaus était plutôt fière de lui. On dirait que la petite Serpentard perdait tout ses sens en présence de notre intrépide jeune homme. Il avait bien sentit que pendant un instant, elle était bien, peut être la seule fois depuis le début de cette conversation. Ce soudain revers de situation relativement excessif, collait parfaitement avec l'attachant personnage d'Asthartée Bridgestone. Oui, à ce jeu là elle avait perdu, car Klaus l'avait totalement cerné.

" - Franchement Asthartée, on m'apprécie déjà pas mal au sein de Poudlard. Bon mis à part la bande à Hewlett haha.. "

Il sourit à nouveau, il ne pouvait pas s'en empêcher c'était naturel chez lui.
Il haussa les épaules.

" - Et puis c'est pas de la pitié, au contraire. En fait je te trouve très forte. "

Il croisa les bras pour prendre un air plus sérieux et solennel.

" - Mais même les personnes les plus fortes ont besoin d'une épaule pour se reposer. "

Il se gratta la joue rouge.

" - Ou d'une joue à claquer dans ton cas ! "

Il essayait de détendre l'atmosphère. Même si d'après Klaus la conversation avait fait du bien à l'adolescente, elle avait tout de même une once de désespoir dans son regard. Il ne manqua pas d'essayer de la faire rire encore une fois.

" - Et puis t'es plutôt mignonne quand t'es docile. "

Il se préparait à se prendre à une nouvelle claque dans la poire.

Evans frotta sa joue endolorie et rougeâtre, tout en rigolant bêtement :
" Hahaha, j'aurais du me douter que j'allais prendre chère !"
Je rétorquai :
"t'avais qu'à pas me toucher de tes mains sales et puantes, espèce de troll !"
Bon, ce que je lui disais n'étais pas (pour une fois) vraiment méchant, étant donné que je savais que son geste partait d'une bonne attention, et que je ne savais franchement pas quoi répondre à ça.

Le rouge et or me regarda et sourit, et dit toujours en riant :
" Franchement Asthartée, on m'apprécie déjà pas mal au sein de Poudlard. Bon mis à part la bande à Hewlett haha.."
Je répondis, une voix légèrement menaçante :
"Dois-je te rappeler qu'Oli fait partie de ma maison, et que même si je ne suis pas à proprement dit dans sa bande, moi non plus je ne t'apprécie pas ? Et arrête de te faire de fausses idées, tu n'es populaire qu'auprès de tes petits camarades de dortoir, contrairement à moi, que tout le monde connaît.

Le Gryffondor continua :
" Et puis c'est pas de la pitié, au contraire. En fait je te trouve très forte."
Je grommelai :
" t'as intérêt, je suis pas faible moi..."
Il pris un air solennel avant de répondre d'une voix grave :
" Mais même les personnes les plus fortes ont besoin d'une épaule pour se reposer. Ou d'une joue à claquer dans ton cas !"
"Te trompes pas Evans, cette baffe tu la méritais depuis longtemps, ce n'était en aucun cas un geste affectif.

Ce dernier ajouta d'un air amusé :
" Et puis t'es plutôt mignonne quand t'es docile. "
Stupéfaite, je restai bouche bée quelques instants, avant de sortir ma baguette et de lancer un "Levicorpus" qui eut le mérite de mettre tête en bas l'autre idiot, qui fut donc obligé de m'écouter lui dire (ou lui crier plutôt) d'un ton furieux :
"Écoute moi bien Evans. Premièrement, je ne suis pas "mignonne", mais d'une beauté indescriptible, incroyable et ravageuse. Et deuxièment, ne redis plus jamais, JAMAIS que je suis docile, je suis TOUT sauf ça ! Si je t'entend redire un de ces deux mots me concernant, tu as ma promesse que ce que je te ferai ne sera pas qu'un simple sortilège de Levicorpus ! Tu m'as bien comprise ?"

J'annulais le sort qui le tenait en l'air (de toute manière s'il tombait comme une masse et se faisait mal, qu'il ne compte pas sur moi pour l'emmener à l'infirmerie) et m'éloignai de lui, énervée. S'il voulait ma compagnie, qu'il me court après, ou sinon tant pis pour lui, moi je n'avais rien à perdre de toute manière !

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