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 Dans la gueule du loup

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Lionel Balfour
Loup-garou • Directeur de Gryffondor

Lionel Balfour


Messages : 60
Date d'inscription : 29/01/2013
Année / Emploi : Professeur de Sortilèges
Animal de compagnie : Aucuns.


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MessageSujet: Dans la gueule du loup   Dans la gueule du loup EmptyMer 17 Avr - 17:09

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Lundi 23 Septembre 1991, 21:00

Lionel avait redouté la première pleine lune de l'année scolaire. Comme il redoutait chaque pleine lune. Toute la journée il avait été malade comme un chien. En classe, on lui avait demandé à plusieurs reprises s'il allait bien. Il se contentait de sourire et de les rassurer. Souvent il fut prit d'une toux creuse et incontrôlable. Vraiment, il se sentait des plus pitoyables. Dans la salle des professeurs, il se contentait de poser son front contre une table et de rester là immobile durant toute la pause. Si certains s'inquiétaient à son sujet, ses plus anciens collègues étaient habitués à le voir se plongé dans cette léthargie étrange une fois par mois. Ils se disaient sûrement que cet homme toujours de bonne humeur devait finir par être épuisé par son optimiste et s'octroyait une journée de répit. C'était tout autre chose, bien entendu. Lionel est un loup-garou et même sous le soleil une journée de chaque cycle lunaire, il devenait autre que lui-même. À la fin de sa journée de classe, il ne se rendit pas à la Grande-Salle pour dîner. Son estomac se serrait et il n'aurait rien pu avaler. Il resta plutôt dans ses appartements, ensevelit sous ses couvertures à trembler comme une feuille. Il jetait des coups d’œil de plus en plus fréquents sur sa montre. Il ne voulait assurément pas être en retard et se transformer en loup en pleine école. Ce serait un véritable cauchemars. Jamais il n'avait voulu s'enchaîner à Poudlard lors d'une nuit de pleine lune. Il préférait s'éloigner le plus possible de toute civilisation et ne pouvoir ainsi blesser personne. Si Lionel est végétarien, ce n'est pas pour avoir l'air cool auprès de ses élèves. Il a peur du sang et a toujours eu peur du sang. C'est pourquoi la seule idée de pouvoir attaquer un autre être humain le dégoûtait au plus haut point. À vingt heures tapantes, l'homme enfila une ample veste vieillot par-dessus ses pantalons les plus usés et dévala les escaliers de l'école. Il s'excusa plusieurs fois alors qu'il percutait des élèves dans le corridor. Il atteignit la grande cours à vingt heures dix minutes. Un coup d’œil vers le ciel lui permit d'assister au coucher du soleil. L'homme continua de courir vers la forêt. Comme d'habitude, il n'y avait plus personne dehors à cette heure. Heureusement que c'était interdit de se promener la nuit tombée dehors à Poudlard, Lionel en était moins embarrassé. Malheureusement, il était presque arrivé à la lisière de la forêt lorsque devant lui se dressa deux élèves. Le cœur de l'homme fit un bond. Il planta ses talons dans le sol, haletant et considéra les jeunes avec consternation.

« Est-ce que vous allez bien, professeur ? »

« ... »

« Professeur ? »

Lionel se balançait d'un coté et de l'autre. Il continuait de haleter, sidéré par leur présence ici. Il avala sa salive et jeta un coup d’œil apeuré vers le ciel qui se noircissait déjà.

« Allez-vous en si vous ne voulez pas avoir de retenue... »

« Mais monsieur, vous n'avez vraiment pas l'air bien. Vous voulez qu'on aille chercher un autre... »

« Dégagez ou je vous colle des retenues pour les cinq prochains... mois »

Lionel sentait qu'il ne lui restait plus beaucoup de lucidité mais son ton menaçant convainquit les élèves de s'éloigner. Le professeur reprit la direction de la forêt quand tout à coup... La lune. Il la regarda un moment, immobile. Il n'était pas complètement dans la forêt. Il fallait que ça arrive. Il était devenu trop confiant. Il aurait du se cacher au fin fond de la forêt bien avant le coucher du soleil. Il aurait du trouver un autre moyen de traverser la cours sans se faire remarquer. Mais il était trop tard pour les regrets. Lionel n'était plus là. Il venait de se faire enfermer à quelque part dans sa conscience. Bien loin du monde physique.


Le loup s'éveilla. Il avait mal. Il grogna deux fois de suite puis ouvrit les yeux sur un drôle de monde. Il y avait un lapin là-bas. Le loup aimait beaucoup mangé du lapin. Un lapin sent tellement bon lorsqu'il est ouvert. Il sauta d'un bond entre les feuilles des arbres de la forêt. À quatre pattes il ressemblait à un véritable cauchemars. Sa peau brillait entre les buissons et sa gueule ouverte sur de longs crocs laissait dégouliner une épaisse salive. Le lapin fut attraper et dévorer en trois coups de mâchoires. Satisfaite, la créature continua son chemin dans le bois en reniflant l'air frais de la nuit. Il était tellement bien dans cet endroit qu'il ne put s'empêcher de s'asseoir et de lever le museau vers la lune.

«Ahooooooooouuuuuu »

Il continua de hurler et remua sa queue comme le ferait un chien. Un énorme chien bien dangereux, en effet. Il leva les oreilles lorsqu'un bruit de pas attira son attention. Le loup resta immobile un moment, alerte. Il n'était pas encore très loin du parc. En reconnaissant l'odeur d'humains, il grogna. La créature hésita un moment mais se retourna vers le centre du bois. Il pourchassait maintenant une moufette en faisant claquer sa mâchoire et en poussant quelques aboiements grinçants.


Dernière édition par Lionel Balfour le Jeu 18 Avr - 11:10, édité 1 fois
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Aaron J. Levitt
Préfet

Aaron J. Levitt


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MessageSujet: Re: Dans la gueule du loup   Dans la gueule du loup EmptyJeu 18 Avr - 0:08


Strange shadow




Aaron venait de sortir de sa séance de révision quotidienne à la bibliothèque lorsqu'il tomba sur sa camarade de Poufsouffle et amie, Sam. C'est après être allés manger ensemble au beau milieu de l'agitation quotidienne de la Grande Salle que les deux étudiants décidèrent d'un commun accord d'aller faire une balade à l'extérieur du château avant le couvre-feu officiel. Bien que l'air commençait à se rafraichir en ce début d'Automne, le climat ambiant n'en était pas moins agréable. Déambulant tranquillement dans le parc les deux sorciers discutaient lorsqu'ils furent coupés par l'arrivée du professeur de sortilèges de l'école. L'air blafard et étrange de ce dernier les interpellèrent, tellement qu'ils lui demandèrent si il se sentait bien. Mr. Balfour habituellement sympathique, les avaient rembarrés illico-presto, les menaçant de les envoyer en retenue pour les cinq prochains mois avant de disparaitre précipitamment du côté de la forêt interdite.

« Mais qu'est-ce qui lui prend ? »

Sur ces paroles le sorcier se retourna en direction de son amie, un sourcil haussé et l'air étonné Connaissant Mr.Balfour pour être quelqu'un de plutôt social et enjoué avec ses élève, l'attitude de celui-ci laissa Aaron sur ses rotules. Il était entrain de se passer quelque chose d'anormal, ça, le jeune préfet en était sûr.
Après avoir tordu ses lèvres d'un air embêté, il lança un regard en direction du château et de son amie avant d'entreprendre de suivre le professeur qui avait déjà disparu dans l'obscurité de la forêt interdite. Bien que pas très enchanté à l'idée de s'aventurer dans celle-ci à une heure pareille - surtout si ils finissaient par se faire prendre - Aaron était bien trop curieux pour ne pas suivre le professeur - surtout que celui-ci avait l'air bien mal en point. C'est donc le pas rapide et l’œil alerte que le Poufsouffle - suivi de près par Sam - s'engouffra dans les bois.

A peine avaient-ils posés un pied dans ces derniers que deux grognements animaux parvinrent à leurs oreilles. Bien que traversé d'un léger frisson à ces râles de mauvais augure le préfet ne s'arrêta pas. Déjà que Mr. Balfour avait l'air d'être dans un piteux état, si il se faisait en plus dévorer par un loup-garou Aaron se serait mordu les doigts de ne pas l'avoir suivi afin de le rattraper et essayer de le ramener à l'école.
C'est donc la main posée sur la poche de son pantalon - où était placée sa baguette - que le sorcier avançait en suivant les bruits de pas de course plus en avant. Ceux-ci n'avaient pas l'air très éloignés.

« Monsieur Balfour ?! »

Sur ces paroles les bruits de pas ralentirent avant de reprendre de plus belle. Le préfet grogna d'un air énervé - et, pour être honnête, pas vraiment rassuré. Et c'était justifié car peu après la rumeur de course s'évanouit pour être remplacée par des bruits de reniflement et de mouvements animaux. Se stoppant net sur place, Aaron tendit son bras en arrière - histoire de protéger un minimum Sam d'un quelconque danger - et plissa les yeux. C'est après avoir analysé les alentours que le regard du jeune sorcier se stoppa sur une forme sombre et difforme. Celle-ci devait être à peine à une dizaine de mètres de son amie et lui. Reculant d'un pas et se rapprochant ainsi de Sam, il brandit sa baguette devant lui avant de murmurer à l'intention de la jeune fille à ses côtés :

« Est-ce que c'est bien ce que je crois ...? »



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Sam Sutterwell
Fourchelang

Sam Sutterwell


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MessageSujet: Re: Dans la gueule du loup   Dans la gueule du loup EmptyDim 21 Avr - 18:16

Sam Sutterwell

What's sleeping in the forest



Sam se baladait sans destination précise dans le château, se demandant si elle n'allait pas aller en cuisine piquer quelques gâteaux, lorsqu'elle croisa Aaron. Après avoir mangé ensembles, ils avaient décidé d'aller se promener dans le parc, où ils avaient croisé le professeur Balfour, un homme aimable que Sam aimait bien. Enfin, d'habitude, il était aimable. Là, son comportement était étrange: au lieu de discuter deux minutes puis de les laisser comme il l'aurait sûrement fait habituellement, il les avait menacé de les mettre en retenue pour un temps inconsidérément long, et ce alors que le couvre-feu n'était pas encore dépassé. Voilà qui n'était pas très sympa de sa part, surtout que les deux jeunes gens n'avaient fait que lui demander si tout allait bien. Il avait l'air plutôt malade et assez apeuré d'ailleurs.

-Mais qu'est-ce qui lui prend ?

Sam haussa les épaules, tout aussi surprise que son ami, et aussi un peu énervée. Après tout, le comportement agressif du professeur avait été injuste. Aaron jeta un regard vers le château, un autre vers son amie, et, finalement, commença à suivre l'enseignant. Sam lui emboîta le pas sans hésiter. Cinq mois de retenues ne lui faisaient pas peur, et il se tramait là quelque chose qui l'intriguait au plus haut point. Sa curiosité surpassait même sa crainte à l'égard du lieu vers lequel se dirigeait manifestement Mr. Balfour: la forêt interdite.

Sam était un peu inquiète à l'idée de s'aventurer là, bien qu'elle ne croie plus depuis des années aux histoires de géants et de loups-garous que les premières années colportaient pour se faire peur. Ce n'était pas la première fois qu'elle entrait dans la forêt interdite, elle l'avait fait plusieurs fois avec des amis, comme des défis qu'ils aimaient se lancer. Mais elle n'était jamais allée bien loin et, surtout, jamais aussi tardivement. La nuit tombait inexorablement, donnant aux arbres une apparence peu rassurante, allongeant les ombres comme si les lieux n'étaient pas assez sombres déjà. Sam se rapprocha d'Aaron, se collant presque à lui pour se rassurer. Et il y avait de quoi être effrayé: à peine avaient-ils fait deux pas dans les bois que des grognements bestiaux retentirent, redoutablement proches.

Les deux adolescents, main posée sur leurs baguettes, s'avancèrent, suivant les bruits de pas qu'ils entendaient plus avant - certainement ceux du professeur. Aaron appela celui-ci. Sam, quand à elle, n'osait pas parler, se demandant s'ils ne risquaient pas d'attirer l'attention de la bête qu'ils avaient entendu. Elle espérait que leur prof ne se ferait pas attaquer... Et qu'eux non plus. Les bruits de pas ralentirent, comme pour donner aux deux pouffsouffles l'espoir qu'ils pourraient bientôt faire demi-tour et rentrer au château, avant de repartir de plus belle. Aaron laissa échappé un grognement qui se voulait énervé, mais dans lequel son amie reconnut l'écho de la peur qu'elle-même ressentait. Peur bien justifiée. Quelques instants plus tard retentirent devant eux de nouveaux grognements, ainsi que des reniflements n'augurant rien de bon pour leur sécurité.

Aaron s'arrêta net, sortit sa baguette de sa poche et tendit un bras défensif devant Sam. Bras que Sam abaissa d'une main. Il était hors de question qu'elle soit gênée par son ami si elle devait jeter un sort défensif. Elle resta un peu en retrait, mais brandit elle aussi sa baguette en direction d'une silhouette difforme, une dizaine de mètres plus loin... Aaron recula jusqu'à elle, et elle dû se retenir pour ne pas s'agripper à son bras.

-Est-ce que c'est bien ce que je crois... ?

La silhouette se retourna d'un geste brusque, regardant en leur direction. Puis elle fit trois pas en avant, passant dans la lumière d'un rayon de lune. C'était bien ce qu'Aaron croyait. C'était un loup-garou et, de toute évidence, il les avait repéré. Il s'avança encore, s'approchant lentement d'eux. Paniquée, Sam prit la main libre d'Aaron et recula précipitamment. Enfin elle essaya mais, au bout de trois pas, elle se prit les pieds dans une racine et perdit l'équilibre, tombant sur le sol humide de la forêt. Brandissant sa baguette, elle voulut jeter un sort à la bête mais, terrifiée, elle ne parvint pas à articuler le moindre sort. Elle avait du mal à croire ce qui leur arrivait. Le professeur Balfour s'était-il fait dévorer ? Et était-ce ce qui les attendait, eux aussi ?

HRP:
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Fran Holle
Félinus Crétinus
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MessageSujet: Re: Dans la gueule du loup   Dans la gueule du loup EmptyDim 21 Avr - 18:50

Il y beaucoup de chose qu'aime faire Fran lors de son temps libre. Ou de son temps tout court. Parfois, elle se plaît à inventer des potions bizarres juste après le cours de potions, qui apparemment ne lui apprend pas grand chose, puisque les mélanges finissent systématiquement par exploser à la figure de la pseudo-alchimiste et à celles de toute les personnes présente à ce moment là dans la salle. D'autres fois elle s'amuse à remplacer tous les shampoings par des teintures pour cheveux toutes plus originales les unes que les autres, chose qui une fois de plus, n'amuse qu'elle. Il y avait mille et une façon de tourner une chose barbante en quelques chose de follement amusant selon elle, et les démonstrations n'avait pas toujours le résultat espéré.

Mais pour la première fois depuis au moins deux ans, Fran n'avait pas était collé de la semaine, et on aurait presque pu la qualifier de 'sage' si elle n'avait pas chanté des chansons paillardes à deux heures du matin, parfaitement sobre. Elle avait donc du temps libre – du vrai temps libre – pour elle, et s'emmerdait franchement par conséquent. L'idée fugace de se transformer lui vint, mais la dernière fois qu'elle l'avait fait un public, une horde de première années l'avait harcelé pendant au moins un bon trimestre avant qu'elle ne les menaces de tortures que l'on ne devrait retranscrire sous aucunes conditions. Mais elle avait envie, vraiment envie. Elle n'avait pas bavé pendant toutes ses années pour finalement ne pouvoir se transformer que les jours impaires des années bissextiles, le mois de février, sous contrainte de se faire harceler par des mouflets !

Sa décision prise, Fran jugea tout de même bon de faire sa transformation à l'abri des regards. Sortant de Poudlard, elle se dirigea vers la forêt interdite, se transformant en même temps qu'elle entamait l'étendue d'herbe qui la séparait encore de la lisière du bois, s'élançant alors sous sa forme de tigre doré, le cœur palpitant et le sang bouillonnant. Quel bonheur de pouvoir se défouler en toute tranquillité. Elle entrepris alors de courir dans le bois, faisant des allés-venus, mais veillant à toujours pouvoir voir la plaine et l'école à travers les troncs lugubres, ne s'enfonçant pas dans le bois plus qu'effrayant. Ce ne fut qu’après avoir escaladé un bon nombre d'arbres et pourchassé quelques animaux inoffensifs quelle se rendit compte que la nuit était tombée, et qu'elle avait sauté un repas, ce qui lui fuit pousser un rugissement de frustration. Elle fut bien surprise en entendant un hurlement déchirant la nuit lui répondre. Une angoisse la prise soudain, et se fut la boule au ventre que la tigresse osa approcher de l'endroit où avait été émis le son qui, elle ne savait pourquoi, lui semblait étrangement familier, et pourtant ne lui présageait rien de bon.

Bien assez vite, Fran pu apercevoir se qui semblait être deux élèves, l'un brandissant sa baguette vers le bois, sans qu'elle ne puisse voir quoi précisément, les arbres lui cachant en grande partie la vue. S'approchant de plus en plus, elle pu reconnaître le préfet des poufsouffle et une jeune fille totalement inconnue à Fran ; les deux individus avaient visiblement l'air effrayés par la créature qui se trouvait devant eux. Une créature frêle mais grande, avec des jambes à trois articulations comme beaucoup de mammifères, pas de poils, de longues pattes avant qui avaient l'air de bras, et un museau...Fran se figea, se rappelant soudainement pourquoi le bruit était si familier. Ses deux petits frères avaient passés leur été à s'amuser avec le jouet qu'elle avait ramené, l'objet en question étant une simple boite à meuh, à la différence près que celle-ci imitait le hurlement plaintif du loup garou. "Un putain de loup garou. Vraiment ?"

Un bruit sourd l'arracha de ses pensées : l'étudiante face au loup garou était tombée, et celui-ci commençait à se rapprocher d'eux beaucoup trop près au goût de Fran. Poussée par un élan de courage - ou de stupidité -, ne réfléchissant plus aux conséquences qui encombraient son esprit une seconde plus tôt, Fran se précipitât vers le lycanthrope, pris son élan, banda ses muscles et sautât dans sa direction, toutes griffes dehors, la gueule grande ouverte, et poussant le rugissement le plus intimidant qu'elle puisse émettre.

"Je savais que j'aurais dû rédiger mon testament."


Dernière édition par Fran Holle le Mar 30 Avr - 7:56, édité 1 fois
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Asthartée Bridgestone
Occlumens

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MessageSujet: Re: Dans la gueule du loup   Dans la gueule du loup EmptyLun 29 Avr - 19:34

Finissant mes dernières révisions, je regardai l'heure sur ma montre sorcière en or.
20h00 tout pile ? Parfait !
Je souris, pensant à l'expédition que j'avais prévu de faire cette nuit.
Je rangeai mes livres dans mon dortoir, pris ma baguette, une cape bien chaude et un grand sac où se trouvaient des dizaines de petits flacons, et sortis discrètement de la salle commune des Serpentards, en prenant bien garde à ne pas me faire remarquer.

Je traversai les cachots, me dissimulant dans l'ombre produite par les murs en pierre sur le sol poussiéreux, pour finalement atteindre le hall, où je pris quelques instants pour contempler les sabliers, tout en pestant contre l'avance que ces satanés Gryffondors avaient pris sur nous, les magnifiques serpentards. Pourquoi fallait-il que ce soit ces idiots les chouchous des professeurs ? Enfin bref, de toute façon la petite aventure que je comptais mener ce soir montrait bien que j'étais prête à tout pour que nous reprenions la première place qui nous était méritée !

Je jetai un coup d'oeil rapide autour de moi, essayant de voir si un curieux (ou un admirateur ?) essayait de me suivre pour voir où je me rendais avec cet énorme sac. La voie était, heureusement pour moi, libre, et je m'empressai de sortir dans le parc, en me dirigeant vers la foret interdite.
Oui, je savais très bien qu'elle était privée d'accès, mais que voulez-vous, j'avais mes raisons de me rendre là-bas !
Du coin de l'oeil, je repérai de loin un professeur qui bousculait deux autres élèves, et se dirigeait lui aussi vers les bois.
Par Merlin, il fallait que je me dépêche avant de me faire prendre !

Vous vous demandez sans doute ce qu'une fille comme moi avait prévu de faire dans la foret. Oh, rassurez-vous ! Je ne comptais pas aller affronter un dragon ou une autre créature du même genre (trop imprudent pour moi !), ni venir en aide à de pauvres animaux en détresse (trop niais pour moi !), mais j'avais juste un plan pour faire perdre des points aux rouges et or.
Un plan assez simple, pour tout vous dire, et il était assez surprenant que personne n'y ait jamais vraiment pensé avant moi.
J'avais l'intention de fabriquer du Polynectar pour prendre l'apparence de Evans ou de Holle, ou d'un autre imbécile de Gryffondor (j'avais également pensé a Lloyd au début, mais après réflexion le fait de sentir la bouse de dragon ne m'avait pas réellement attirée...) et de faire mille et une stupidités devant les professeurs, et ainsi leur faire perdre des points et leur faire gagner des retenues ! (même s'il fallait avouer qu'ils n'avaient pas vraiment besoin de moi pour ça, mais ça me permettait une petite vengeance...)

Tandis que je pénétrais dans la Foret Interdite, je souriais, repensant à mon idée si géniale et si parfaite. Je me retenais de ricaner, histoire de ne pas trop attirer des bestioles velues et baveuses sur moi, et sorti mon grand sac de sous ma cape.
Vous n'avez toujours pas compris quel était le rapport entre ces bois et ma potion ? Bande d'idiots, il n'y a aucune ambiguïté pourtant ! Je comptais ramasser ici tous les ingrédients nécessaire à la fabrication du Polynectar, et j'étais certaine de les trouver ici ! J'avais d'ailleurs remarqué lors de ma dernière escapade avec Evans un champ de sisymbres, que je devais cueillir une nuit de pleine lune, ce qui expliquait pourquoi j'avais choisi ce jour-là pour me rendre dans la foret. Il me semblait également avoir aperçu des touffes de Polygonum par-ci par-là mercredi soir, et là, que vois-je ? Des chrysopes ! Génial, j'avais déjà volé de la peau de serpent du Cap, de la corne de Bicorne et des sangsues lors du dernier cours de potions, et là j'avais toutes les plantes qu'il me fallait à portée de main (ou presque, mais je savais qu'il y en avait quelque part dans ces bois) !
Je souris, m'agenouillai à terre, et pris un flacon dans mon sac, dans lequel je mis les chrysopes que j'avais aperçu. Plus que deux ingrédients !

J'allai continuer et pénétrer encore plus profondément dans la foret, lorsque j'entendis un hurlement animal. Mon sang ne fit qu'un tour.
Je revins sur mes pas, prudente. J'entendis des voix, sûrement d'autres élèves, qui appelaient le professeur Balfour. Le professeur Balfour ? Mais qu'est-ce qu'il faisait ici ?
Aïe s'il me trouvait, je serais bonne pour une punition !
Je tentais de me cacher dans les buissons, tant pis si je faisais un accroc à ma jupe.
J'entendis des pas se rapprocher, et deux personnes qui bavardaient à propos du professeur de sortilège, qui se serait enfui dans la foret. Mouais, ça ne m'étonnais pas de lui, j'appréciais ses cours, mais lui, je ne l'aimais pas vraiment. Trop... gryffondor à mon goût.

J'écartai discrètement le feuillage, tentant de discerner qui étaient les élèves qui étaient là. Mmh... Levitt et Sutterwell, deux Poufsouffles, l'un en cinquième année, comme moi, et l'autre en sixième année. J'esquissai un rictus moqueur : parler de Balfour n'était qu'un prétexte pour se trouver un endroit discret dans la foret interdite pour faire des choses... que je ne préférait même pas imaginer, de peur d'avoir des visions d'horreurs dans la tête.

J'allais leur faire part de ma présence, afin de ne pas avoir à "profiter" de la vue et des bruits de leur future "occupation", lorsque j'entendis à nouveau un hurlement bestial. Qu'est-ce que c'était ? Je jetai un coup d'oeil effrayé à travers l'épais feuillage du buisson où j'étais cachée, et distinguai une forme sombre et animale, qui regardait dans la direction des Poufsouffles, avec un regard brillant et menaçant.

Je déglutis avec difficulté, sentant un filet de sueur froide me couler le long du dos. Était-ce... un... loup-garou ? Merlin, mais dans quel pétrin j'étais fourrée !
Il allait tout de suite sentir mon odeur délicieuse (je devais forcément sentir meilleur que ces saletés de blaireaux) et se jetterait tout de suite sur moi avant de me dévorer les membres un à un !

J'étais sur le point de m'enfuir en courant et en hurlant (tant pis pour ma dignité) lorsque j'entendis un rugissement d'une toute autre nature. Je tournai la tête, essayant toujours de ne pas me faire remarquer, et aperçus un.. tigre. Normal. Mais depuis quand on trouvait des tigres en Angleterre, par les chaussettes de Salazard en personne ?!
Ce dernier eut au moins le mérite de se jeter toutes griffes dehors sur le lycanthrope, sûrement afin de nous donner de faux espoirs de survie et mieux nous savourer (il parait que la peur donne un goût infect à la viande fraîche, non ?).

Mais moi je n'étais pas dupe, et j'espérais profiter de cette distraction pour m'enfuir discrètement...
Je rampais hors du buisson, baguette à la main (on ne sait jamais !) lorsque j'aperçus une fourmi géante (de mon point de vue, elle était aussi grande qu'un hypogriffe, du point de vue de quelqu'un d'autre, elle aurait fait la taille d'un ongle environ. Mais il faut dire que j'ai une phobie que je cache tant bien que mal des insectes.) sur ma main. J'essayai de la chasser, légèrement mal à l'aise, lorsque j'en aperçut d'autres, qui grimpaient sur mes bras et mes jambes. J'ouvris de grands yeux appeurés, me rendant compte que j'étais en train de ramper sur une fourmilière remplie de bestioles HORRIBLES, et hurlai d'un cri strident. Vive la discrétion !

Je relevai la tête, certaine que le félin et le loup-garou m'avaient repérée, et redoutant ce qui allait m'arriver dans les moments qui allaient suivre. Je me relevai, regardant fixement les deux prédateurs, et m'avançais pour rejoindre Levitt et Sutterwell. Courage ? Non, je ne pouvais juste pas accepter l'idée de mourir dans un nid d'insectes. Et tant qu'à faire, autant sacrifier les blaireaux en les poussant le moment venu sur les carnivores qui se jetteraient sur nous, pour ensuite m'enfuir à toutes jambes. Que voulez-vous, je suis comme ça, et puis de toute façon ma vie a beaucoup plus de valeur que la leur.

Spoiler:
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Lionel Balfour
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Lionel Balfour


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MessageSujet: Re: Dans la gueule du loup   Dans la gueule du loup EmptyVen 10 Mai - 14:52

( Bon, on laisse tomber les autres. On rp entre nous. Désolé de l'attente )

Le loup a perdu la bête puante qu'il pourchassait. Il s'est fait arrosé et il éternue violemment. Mais dans son dos, il perçoit de nouveau les humains. Pourquoi sont-ils là ? Il n'aime pas les humains. C'est gros. Mais ça doit être bon. Il n'a jamais mordu un humain. Il tourna donc son long et maigre corps vers les étudiants. Il renifla dans leur direction et rabattit ses oreilles tordues sur son crâne chauve. Il s'apprêtait à bondir sur eux lorsqu'une douleur aiguë lui déchira le bras. Il hurla et grogna pour se retourner vers une créature orange et à l'allure d'un gros chat. Un tigre, quoi. Mais le loup ne savait pas ce que c'était. Il ne connaissait que son potentiel de prédateur et que la créature lui apparaissait comme hostile. Le loup ouvrit la gueule et rugit en faisant éclabousser de la bave sur le tigre. La créature lupin bondit sur le fauve et entreprit de le déchiqueter entre ses griffes. Mais un nouvel arrivant le distrait alors qu'il roulait avec la bête orangée au travers d'un buisson. Le cri de jeune fille provenait d'à peine un mètre. Le loup-garou hurla une nouvelle fois, un cri désagréable et aigu. La bête commençait à être de mauvaise humeur face à tous ces intrus. D'habitude, elle aimait chasser quelques animaux, se rouler dans la terre et courser la lune. Boire, manger, courir... Et là, ces personnages hostiles réduisaient ses ambitions animales à néant. Il grogna et saliva beaucoup. Son museau en l'air, il renifla en direction de la provenance du cri et bondit vers elle. Mais l'humaine était déjà sortie du buisson et courait vers les deux autres.

La créature se sentait enragée et triste. Elle voudrait bien leur mettre le cou en compote et les dévorer. Mais ils se défendaient et ça la dérangeait. Tuer des lapins c'est bien plus simple. Tu leur donne un coup de patte, et ils ne bondissent plus jamais. Mais le tigre était là. Il protégeait la chaire humaine. Le loup tourna sa grosse tête difforme vers le félin. Il fallait bien qu'il l'élimine avant les humains. Il allait de nouveau attaquer lorsqu'il sentit quelque chose lui chatouiller les pattes arrières. Des fourmis lui montaient dessus par centaines. C'était la fourmilière qui avait fait peur à la fille aux cheveux sombres. Sauf qu'en fait, ce n'était pas des fourmis ordinaires. Il s'agissait de fourmis rouges bien décidées à ne pas laisser un envahisseur, même un loup-garou, envahir leur territoire. Le monstre se mit donc à se gratter et à rouler sur le sol pour se débarrasser des insectes. Cela dura quelques minutes, le temps de laisser les autres élaborer leur stratégie. S'ils fuyaient, le loup-garou n'aurait pas besoin d'une minute pour les rattraper. S'ils attaquaient, il riposterait. La situation était plutôt hasardeuse. Et non seulement pour les pauvres victimes du lupin mais aussi pour Lionel qui aurait quelques soucis lors de son réveil. Comme des piqûres de fourmis et une morsures au bras. Lui qui ne voulait même pas avouer son état au directeur... Mais pour l'instant, il n'avait pas conscience de ses misères futures. Il n'avait aucune conscience en fait. C'était le loup qui prenait toute la place. Et ce dernier eut finalement fini par se débarrasser des fourmis rouges qui l'attaquaient. Il chercha de nouveau le tigre des yeux en hurlant à plusieurs reprises. Mais il vit les sorciers en premier. Alors il s'approcha d'eux, se hissant en position bipède, les dominant d'au moins un mètre. Ses longs membres blanchâtres semblaient reluire dans la pénombre. Avec un aboiement rauque, le loup leur asséna un coup de griffes à l'aveuglette.
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Aaron J. Levitt
Préfet

Aaron J. Levitt


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Date d'inscription : 28/02/2013
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Composition de la baguette : Bois de vigne, ventricule de dragon, vingt-neuf centimètres, relativement souple.
Animal de compagnie : Nana, une petite chouette brune hyperactive.


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MessageSujet: Re: Dans la gueule du loup   Dans la gueule du loup EmptyMer 22 Mai - 2:58


What the f... ?




Alors qu'Aaron avait déjà du mal à réaliser la situation dans laquelle son amie et lui s'étaient fourrés, tout commença à s'enchaîner. Il se sentit d'un coup poussé en arrière par Sam avant qu'un tigre ne fasse apparition et que Brigestone sorte de nulle part en criant. Non mais c'était quoi ce délire ? Et dire qu'une dizaine de minutes auparavant lui et sa camarade se baladaient tranquillement dans le parc de l'école...
Légèrement assommé par tant d'actions toutes plus improbables les unes que les autres, le jeune préfet mis quelques secondes à réagir. Tout d'un coup plongé dans un état proche de l'atonie, il reprit ses esprits que lorsqu'il senti Sam tirer une nouvelle fois sur sa main en essayant de se dépêtrer des racines qui la tenait prisonnière. L'urgence et le danger de la situation se dessinant soudainement clairement à ses yeux, il se retourna vers son amie - apparemment tétanisée - avant de viser avec sa baguette le coin de la fameuse racine.

« Reducto ! »

Le sort ayant réduit le végétal à l'état de poussière, Aaron aida son amie à se relever avant de se retourner rapidement. Le tigre et le Loup-Garou étaient entrain de se battre. Il se demanda l'espace de quelques secondes qu'est-ce qu'un tigre foutait dans l'enceinte de Poudlard. Mais finalement, ce n'était pas la priorité première. Il fallait qu'ils partent tous de là, et vite. Ils n'étaient tous qu'en cinquième ou sixième année. Bien qu'ils connaissaient tous une bonne ribambelle de sorts, ils n'étaient pas encore assez puissants pour faire face à un Loup-Garou. C'est pourquoi Aaron se retourna vers ses deux camarades, profitant que le Loup soit occupé à se tortiller sur le sol.

« Bon, je crois qu'on a tous compris qu'on est mal barrés. Mais il faut qu'on sorte d'ici à tout prix. Le Loup-Garou est plus fort que nous mais on peut essayer de le maintenir à distance. Faut qu'on reparte vers le parc. On pourra peut-être trouver de l'aide là-bas. »

Certes, son plan n'était pas des plus organisés et efficaces mais c'était le seul qui lui était passé par l'esprit. Il y avait de grandes chances pour que celui-ci tombe à l'eau mais ça valait le coup d'essayer. En même temps, au point où ils en étaient...
Sur ces paroles le préfet serra la main de Sam pour se redonner une dose de courage avant de commencer à marcher en direction du parc. Mais ça, c'était sans compter sur le Loup déjà remis sur patte. Beaucoup plus rapide qu'eux, le lycanthrope fut rapidement à leurs côtés en les dominant, debout sur ses pattes arrières. Aaron n'eut même pas le temps d'articuler une formule magique que le lycan commençait déjà à frapper dans le tas. Et là, réflexe de survie, le Poufsouffle bondit sur le côté pour esquiver le coup. Il n'était pas passé loin, mais le Loup ne l'avait pas touché.
Une fois retombé, allongé sur le sol, Aaron brandit de nouveau sa baguette en direction du loup. Bien qui celui-ci était très rapide, il tenta tout de même de lui lancer un sort d'immobilisation.


« Immobulus ! »



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